Reprenant le domaine viticole familial à la mort de son père, il mène pendant huit ans les carrières sportive et vigneronne de front, et se consacre à partir de 1995 à son entreprise viticole. Gérard Bertrand a bâti un grand groupe viticole qui porte son nom et qui se veut ambassadeur du Languedoc en France et dans le monde.
Son père meurt accidentellement en 1987, et Gérard Bertrand, qui a alors 22 ans, reprend le domaine familial de Villemajou, dans les Corbières, tout en poursuivant le rugby[3].
« Deux défis me tendent les bras : l'espoir de devenir champion de France, et la révélation du potentiel des vins de notre région. Choisir, c'est renoncer. Je décide de mener de front les deux carrières[4]. »
Fils du Languedoc et amoureux de sa terre, il travaille à l'augmentation de la qualité de ses vins et veut en être l'ambassadeur : « L’histoire du bordeaux s’est écrite dès 1850, celle du bourgogne depuis le XIe siècle. Celle du Languedoc, elle, reste à écrire !. »[1]
En trente ans, son domaine est passé de 60 à 750 hectares[5],[4], dont deux tiers sont cultivés en biodynamie. Il est constitué de 15 domaines en Languedoc-Roussillon, dont les vins sont distribués dans 150 pays[6],[7].
En 2019, la surface du vignoble atteint 920 hectares, et la totalité est cultivée en biodynamie (fin des certifications prévue en 2023)[8].
Chaque année, il organise un festival de jazz dans son vignoble[9].
Toujours très proche du monde rugbystique, il est en 2023, un des actionnaires majeurs de son club de cœur, celui du RC Narbonne[10].