Section commerciale de l’École industrielle cantonale, l’École supérieure de commerce du canton de Vaud ouvre en 1898[1]. En 1901, l’école de commerce devient indépendante et reçoit son nom en 1907.
Le bâtiment à la rue du Maupas est commencé dès 1913, mais bientôt le chantier est interrompu en raison de la Première Guerre mondiale. L'inauguration de cette architecture, stylistiquement située entre Heimatstil et verticalisme, n'a lieu qu'en 1915. Elle est due aux architectes lausannois Maurice Schnell et Charles Thévenaz, vainqueurs du concours et associés pour ce chantier[2]. L'édifice subit une importante rénovation avec agrandissement en 1991-1992[1].
En 1991, la maturité commerciale cantonale est abandonnée au profit de la maturité fédérale de type E (économique). L’école de commerce devient le CESS de Beaulieu, un centre d’enseignement secondaire supérieur, accueillant, outre sa clientèle habituelle, des élèves suivant d’autres filières : maturités de type C et D, diplôme de culture générale. En 1994 ouvre la filière de maturité professionnelle commerciale post-diplôme.
En 1996, les nouvelles installations du CESS de Beaulieu ainsi que d'un ancien bâtiment rénové sont inaugurées.
Le CESS de Beaulieu devient le Gymnase de Beaulieu en 1997. Les types de maturités sont supprimés au profit d’un système d’options spécifiques. En 1999 ouvre la filière de maturité spécialisée socio-pédagogique. En 2003 est mise à disposition la grande salle de sport rénovée et agrandie. En 2006, l'annexe de Fréminet est transformée et augmente sa capacité d’accueil.
Administration
Le gymnase de Beaulieu est une école publique cantonale vaudoise.
Enseignement
Le gymnase de Beaulieu propose des formations secondaires supérieures de trois ans en École de maturité ou en École de culture générale et de commerce, à l'instar des autres gymnases vaudois[3]. L'établissement possède soixante classes lors de l'année scolaire 2013-2014 : 14 classes de première année de maturité et 6 d'école de culture générale et de commerce ; il y en a respectivement 14 et 5, en deuxième année, et 13 et 5 en troisième année. À cela s'ajoute 3 classes de quatrième année de maturité professionnelle commerciale[4].
Notes et références
↑ a et bChloé Morend, « École de commerce », dans Dave Lüthi et al., Architecture de poche. Lausanne. Les écoles, Lausanne, Société d'histoire de l'art en Suisse, (ISBN978-3-03797-081-2), p. 178-179.
↑Laura Bottiglieri, « Quand la forme est au service de la fonction. L’École supérieure de commerce de Lausanne (1913-1915) », Monuments vaudois, vol. 6, , p. 38-44 (ISSN1664-3011)
Chloé Morend, « École de commerce », dans Dave Lüthi et al., Architecture de poche. Lausanne. Les écoles, Lausanne, Société d'histoire de l'art en Suisse, (ISBN978-3-03797-081-2), p. 178-179.
Laura Bottiglieri, « Quand la forme est au service de la fonction. L’École supérieure de commerce de Lausanne (1913-1915) », Monuments vaudois, vol. 6, , p. 38-44 (ISSN1664-3011).