Durant la Seconde Guerre mondiale, la Maison d'enfants de La Tourelle à Saint-Julien-de-Coppel cache des enfants juifs. Parmi eux, le futur sénateur communiste Guy Schmaus[1], qui signe, en 2017, un Manifeste des enfants cachés sur le site de l'Union juive française pour la paix[2].
Guy Schmaus commence sa vie professionnelle comme fourreur, puis il apprend le métier de fraiseur. Dès l'âge de 14 ans, il adhère à l'organisation de jeunesse communiste UJRF. En 1950, il fait son adhésion à la CGT et au PCF. Embauché chez Citroën à Clichy, il développe son action militante dans l'entreprise, laquelle réplique par des licenciements, dont le sien en 1961. Devenu permanent, il suit les cours dispensés par le Parti[3].
En 1968, Guy Schmaus est élu sénateur des Hauts-de-Seine et est réélu en 1977. Au cours de ses mandats, il a été secrétaire du Sénat, membre de la commission des affaires économiques et du Plan et membre de la commission des affaires culturelles.
Par ailleurs, il est conseiller général des Hauts-de-Seine, élu dans le canton de Clichy, de 1976 à 1988. Il siège au conseil régional d’Île-de-France de 1976 à 1998. En outre, il a été élu au conseil municipal de Clichy de 1983 à 2014.
↑Guy Schmaus signe ainsi un Manifeste des enfants cachés dans lequel il évoque cette situation : « Manifeste des enfants cachés », sur UJFP, (consulté le )