Gustave-Samuel-Léopold de Palatinat-Deux-Ponts, né le au château de Stegeborg à Söderköping et mort le à Deux-Ponts, est duc de Palatinat-Deux-Ponts de 1718 à sa mort.
À la suite de la mort de Charles XII de Suède en 1718, il devient duc de Palatinat-Deux-Ponts. Entre 1720 et 1725, il fait édifier pour sa résidence de Deux-Ponts l'actuel château de style baroque, par l'architecte suédois Jonas Eriksson Sundahl.
Gustave-Samuel est l'unique représentant mâle survivant de la lignée de sa grand-mère paternelle Catherine Vasa, héritière du royaume de Suède.
En 1718 à la mort de son cousin le roi Charles XII de Suède, il est un des successeurs possibles au trône de Suède (ainsi qu'au titre de grand-duc de Finlande, qui était à cette époque sous la domination suédoise). Mais à aucun moment une faction en Suède ne tente de soutenir sa cause : il semble que ses droits légitimes aient été totalement oubliés. C'est sa cousine Ulrique-Éléonore de Suède, sœur de Charles XII, qui devient reine de Suède avec l'assentiment de la noblesse.
Le duc Gustave-Samuel-Léopold étant mort sans enfants pendant le règne du roi Frédéric Ier de Suède, landgrave de Hesse-Cassel, époux et successeur d'Ulrique-Éléonore de Suède, ses droits héréditaires au trône se trouvent alors dévolus à son neveu Karl Adolf Gyllenstierna, comte d' Ericsberg, le fils de sa sœur aînée Catherine de Palatinat-Deux-Ponts, ou à sa seconde sœur la Comtesse Marie Élisabeth de Palatinat-Deux-Ponts (morte en 1748), ou encore à leur cousin le duc Charles-Frédéric de Holstein-Gottorp, petit-fils de Charles XI par sa mère Edwige-Sophie de Suède.
Il se sépare de son épouse et, le , contracte à Deux-Ponts un mariage morganatique avec Louise Dorothée von Hoffmann ( – ), fille de Jean Henri von Hoffman et de Anne Chocq. Elle se convertit également au catholicisme en 1723 et est anoblie par l'empereur le avec le titre de Comtesse von Hoffmann.