Gustave-Roussy est un centre de lutte contre le cancer (CLCC), régi par les articles L. 6162-1 à L. 6162-13 du code de la santé publique. Les CLCC sont des personnes morales de droit privé relevant du statut des ESPIC (établissements de santé privés d'intérêt collectif). L'institut est habilité à recevoir des dons et legs.
Inauguration en 1934 (discours du professeur Roussy).
Inauguration en 1934 (le président Lebrun et le professeur Roussy).
Le bâtiment principal actuel, dont la commande avait été lancée par Pierre Denoix, est l'œuvre de l'architecte Pierre Laborde. Conçu dès 1964 comme un hôpital « en hauteur », il n'a été inauguré qu'en par suite de retards pris dans les études et dans la conduite du chantier. L’hôpital, haut de quatorze étages à l’origine, est bâti autour d’une tour centrale qui contient les circulations verticales et qui joue le rôle d’un véritable pivot. Cet axe vertical dessert, d’un côté, un très vaste bâtiment, en forme de barre ou de « bras », destiné à la consultation et à la recherche et, de l’autre, les bâtiments d’hospitalisation disposés en « demi-étoile » à quatre « doigts ». Complété d'un premier bâtiment destiné à la recherche ouvert en 1981 et agrandi en 1985, puis d'un bâtiment supplémentaire destiné à la recherche translationnelle inauguré en 2013, l'hôpital bénéficie depuis 2004 d'une extension améliorant largement son fonctionnement et l'accès des patients aux consultations. Au , Gustave-Roussy a fusionné avec le CHSP de Chevilly-Larue.
En trois nouvelles salles de radiologie interventionnelle sont inaugurées, ce qui en fait le plus important plateau de ce type en Europe, entièrement destiné à la cancérologie. La radiologie interventionnelle est une technique de diagnostic et de traitement dite « mini-invasive », qui s'appuie sur l'image pour guider l'accès à des organes situés en profondeur, sans avoir à « ouvrir » les patients. Gustave Roussy réalise chaque année plus de 4 000 interventions de ce type[3].
Une chapelle est ouverte en permanence et accessible à tous[4],[5].
Le , environ 14 000 litres d'effluents radioactifs, constitués par les urines de patients traités en médecine nucléaire, ont été rejetés accidentellement dans les égouts. L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a classé cet incident au niveau 1 de l'échelle INES[9].
En 2017, un ancien virologue de l'Institut est condamné à cinq ans de prison pour avoir empoisonné trois de ses collègues avec de l'azoture de sodium en [10].
En 2019, un enfant meurt d'un surdosage médicamenteux à la suite d'une erreur humaine à la pharmacie de l'IGR[11],[12],[13],[14],[15],[16]. Cet accident, très médiatisé dans la mesure où la situation dangereuse à l'origine de l'accident avait été signalée auparavant par des médecins à la Ministre de la Santé, amène à la redéfinition des procédures pharmaceutiques[17].[pertinence contestée]
Aux différentes formations proposées par la faculté de médecine (oncologie de l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant ; chirurgie ; bonnes pratiques ; imagerie médicale ; radiothérapie ; autres formations), l'établissement intègre l'École doctorale de Cancérologie, Biologie, Médecine, Santé (et son Master 2 Biologie et santé, spécialité Cancérologie) créée avec l'École normale supérieure Paris-Saclay[18].
Dirigée en 2015 par Pierre Blanchard, l'école avait formé près de 2 800 étudiants et décernait vingt-six diplômes universitaires[18].
Desserte
L'institut Gustave Roussy est desservi par la ligne de bus 380 (RATP) à l'arrêt Institut Gustave-Roussy et également à l'arrêt Institut Gustave-Roussy entrée principale.