Gush Katif

Gush Katif (ou Gush Katiff, hébreu : גוש קטיף) était un regroupement de colonies israéliennes, au sud de la bande de Gaza, et s'étendait sur une douzaine de kilomètres, du nord de Rafah au nord-est de Khan Younès.

Les villages s'étaient établis après la guerre des Six jours, sur un terrain inhabité entouré de dunes[réf. nécessaire]. Une communauté juive existait dans la bande de Gaza avant qu'elle ne soit évacuée par les Britanniques à la suite de la révolte arabe de 1929. Le terrain du village de Kfar Darom avait été acheté puis habité dans les années 1930[réf. nécessaire] jusqu'à son évacuation, après avoir été assiégé puis détruit par l'armée égyptienne pendant la guerre de 1948.

Le Gush Katif a été évacué entre et conformément au plan de désengagement de la bande de Gaza.

Géographie

Le Gush Katif était situé au sud-ouest de la bande de Gaza, longeant la côte de la Méditerranée orientale. La route principale menant du Gush Katif jusqu'à l'extérieur de la bande de Gaza passait par le poste-frontière de Kissoufim. Une autre route connectait le Gush Katif avec les villages de Kfar Darom et Netzarim.

Démographie

Le Gush Katif regroupait environ 8 500 habitants. La plupart d'entre eux étaient des Juifs orthodoxes.

Le Gush Katif contenait une centaine de familles musulmanes, la plupart descendante de Bédouins ; ils vivaient en paix avec les habitants juifs.

Yishouvim du Gush Katif

Les villages du Gush Katif étaient concentrés au sud-ouest de la bande de Gaza et protégés par l'armée israélienne.

Problèmes du Gush Katif

Le Gush Katif était situé à l'intérieur de la bande de Gaza, c'est un territoire conquis en 1967 par Israël à la suite de la guerre des Six Jours, et occupé pendant 38 ans.

Dans l'opinion publique israélienne, la présence au Gush Katif était contestée, car les moyens humains et financiers mis en œuvre pour assurer la sécurité des habitants sont démesurés au vu de la différence démographique mais aussi du nombre de morts durant la deuxième intifada.

En 2004, le Premier ministre Ariel Sharon a présenté un plan pour évacuer le Gush Katif, en dépit de l'opposition des membres de son propre parti le Likoud.

Le , la région du Gush Katif est fermée aux non-résidents.

Le , l'expulsion des Juifs du Gush Katif commence.

Économie

Cette zone désertique est devenue très verte à la suite du travail des agriculteurs.

Le montant total des exports du Gush Katif atteignait 200 millions de dollars par an et représentait 15 % des exportations agricoles d'Israël.

Les exportations représentent : 95 % des salades 70 % légumes 60 % tomates 60 % géraniums produits et exportés.

Attaques contre le Gush Katif

Bien que les villages du Gush Katif et les routes y menant fussent protégés par l'armée israélienne, les habitants restaient vulnérables aux attaques. Avant le début de la deuxième Intifada[1] et surtout après[2],[3],[4], les villages du Gush Katif ont été victimes de centaines d'attaques. Plus de 5 800 obus de mortier et de roquettes Qassam ont été lancés contre le Gush Katif. Les attaques de voitures israéliennes étaient également très fréquentes[5],[6], ainsi que les attaques d'hommes avec une ceinture d'explosifs[7],[8].

Références

Voir aussi

Liens externes