Il embrasse jeune l'état ecclésiastique et devient protonotaire apostolique et archidiacre de Dinan[2]. Nommé évêque de Saint-Malo le , il se met l'année suivante à la tête des troupes de Bretagne, et marche contre les Anglais qui avaient assiégé le Mont Saint-Michel, les obligeant à se retirer.
Le , il s'oppose à Jean V, duc de Bretagne, pendant la construction du donjon du château de Saint-Malo en jetant le caillou. Il affirme ainsi ses droits sur la terre que le duc s'était appropriée. Le pape Martin V le charge, le de rompre le mariage de Louis, marquis de Pont-à-Mousson (1427-1445) et fils du roi de Sicile, avec la princesse Isabelle de Bretagne[3].
En visite à Rome, il alla secrètement au concile de Bâle, contre la volonté du pape. Il décède subitement en chemin, peut-être empoisonné[2], le , et est inhumé dans l'église des Cordeliers de Sienne.
« Tous les actes nous le représentent comme un pasteur plein de bonté pour ses ouailles, familier avec ses chanoines comme avec ses égaux, affable et bienfaisant envers tout le monde, en un mot d'une conduite très-édifiante, et jouissant généralement de la réputation d'un saint. »
Annexes
Notes et références
↑Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, dans : Mélanges de l'École française, chapitre : La Compagnie de Saint-Yves des Bretons à Rome, année 1918, p.207, dit qu'il est mort le 27 septembre 1433