En 1526, un brillant humaniste est nommé évêque de Maguelone prenant la succession de son oncle et homonyme. Versé en droit et en sciences naturelles, Guillaume Pellicier sait le latin, le grec, l’hébreu, le syriaque. En 1536, il obtient le transfert de l’évêché de Maguelone à Montpellier : la cité rayonnante de vie universitaire et intellectuelle devient ainsi capitale religieuse. Grand ami de François Rabelais, ou encore du naturalisteGuillaume Rondelet, Guillaume Pellicier y devient l’un des plus ardents promoteurs de la Renaissance.
La fin de sa vie est assombrie par diverses crises. À deux reprises, il doit fuir les troubles religieux qui éclatent à Montpellier entre catholiques et protestants. Accusé d’hérésie par le Parlement de Toulouse (1551), il est emprisonné. Réhabilité, il peut enfin rentrer à Montpellier en 1558.
Voir aussi
Bibliographie
Alexandre Tausserat-Radel, Correspondance politique de Guillaume Pellicier, ambassadeur de France à Venise 1540-1542, Félix Alcan éditeur, Paris, 1899, tome 1, tome 2
Louise Guiraud, Le procès de Guillaume Pellicier, évêque de Maguelone - Montpellier de 1527 à 1567, Paris, Picard et fils, 1907, 272 pages[2].
↑Clerc, P., 2006 - Dictionnaire de biographie héraultaise. Nouvelles presses du Languedoc, Montpellier
↑Ledos Eugène-Gabriel, « Le procès de Guillaume Pellicier, évêque de Maguelone- Montpellier de 1527 à 1567, par Louise Guiraud. Paris. Note de lecture », Bibliothèque de l'école des chartes. 1908, tome 69. pp. 440-441., (www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1908_num_69_1_461196_t1_0440_0000_1)