Il est le fils de Jean Pape, maître des métiers de la ville de Lyon, et de Catherine Aymar[1].
En , Gui Pape achève ses études de droit à l'université de Pavie en obtenant un doctorat[2].
Au cours de sa carrière, il instruit plusieurs procès de personnes jugées coupables de sorcellerie, notamment Antoinette Chaboud (dite la « Sorcière de Vif ») le 16 juillet 1438 ou encore son propre beau-père, Étienne Guillon, qui finit exilé de la province du Dauphiné[3],[4].
De 1439 jusqu'à sa mort en 1475, il possède le titre de seigneur de Saint-Auban.
En , il est pourvu d'un office au Conseil delphinal[2] ; il reste conseiller delphinal jusqu'en 1453, lorsque le Conseil est érigé en parlement. Conservant sa place, il devient alors conseiller au Parlement du Dauphiné, et ce jusqu'en 1461[2].
Il est marié à Louise Guillon jusqu'à sa mort, en 1461. Par la suite, il se remarie avec Catherine de Cizerin[1]dont il a quatre fils et deux filles[5].
↑Edmond Coffin, Marie-Françoise Bois, Yves Armand et Alain Faure, Pour ne pas Oublier : Bulletin des Amis de la Vallée de la Gresse. (no 1), , « Antoinette Chaboud, Sorcière à Vif, pendue en 1438 », p. 15-18
[Chabrand 1912] Louis Chabrand, Étude sur Gui Pape (?-) (thèse de doctorat en droit soutenue à la faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Paris en ), Paris, Sirey, , 1re éd., 1 vol., 251, in-8o (26 cm) (OCLC490220794, BNF31922807, SUDOC025728415).