Selon les sources et le contexte, on rencontre de multiples variantes : Cheke, Goude, Goudes, Guda, Gudes, Gudi, Mapodi, Mapuda, Mocigin, Motchekin, Mubi, Mubis, Mudaye, Shede, Tchade, Tcheke, Tchiki, Tseke[1].
Langues
Ils parlent le gude, une langue tchadique. Le nombre total nombre de locuteurs a été estimé à près de 100 000, dont 68 000 au Nigeria (1987) et 28 000 au Cameroun[2]. Le haoussa, le nzanyi[3], le peul ou l'anglais sont également utilisés.
(en) James Stuart Olson, « Gude », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 207 (ISBN9780313279188)
André Michel Podlewski, Étude démographique de trois ethnies païennes du Nord-Cameroun : Matakam, Kapsiki, Goude, Yaoundé, Institut de recherches scientifiques du Cameroun, , 70 p. — Numéro spécial de Recherches et études camerounaises, 1961, no 4
Christian Seignobos, « Note sur les poteries faîtières du Nord-Cameroun », in Daniel Barreteau et H. Tourneux (dir.), ), Relations interethniques et culture matérielle dans le bassin du lac Tchad, ORSTOM, Paris, 1990, p. 157-174