Contributeur régulier de la revue conservatrice The American Spectator(en), c'est un défenseur de la stratégie dite Starve the beast, proposant ainsi comme objectif de réduire en 25 ans la taille du gouvernement de façon qu'il soit possible de le « noyer dans la baignoire »[1]. Norquist, considéré comme l'un des représentants majeurs du mouvement conservateur post-Goldwater[2], est à l'origine du Taxpayer Protection Pledge, un « serment » effectué par 95 % des membres du Parti républicain et tous les candidats républicains, sauf un, à la primaire de l'élection présidentielle de 2012[3], qui consiste à « équilibrer » toute hausse d'impôt par une baisse d'impôt équivalente, tant pour les individus que les firmes.
Il participa à la campagne électorale de George W. Bush en 2000 et 2004, étant son principal intermédiaire pour le mouvement conservateur fiscal. En 1998, il cofonda, avec Khaled Saffuri(en), l'Islamic Free Market Institute(en), qui vise à gagner à sa cause fiscale les musulmans. Il y rencontra d'ailleurs sa femme, Samah Alrayyes, d'origine palestinienne. Lui-même est méthodiste.