Le GANVA apparaît en 2007 dans le prolongement des mobilisations antinucléaires d'opposition[1] au projet de centrale nucléaire EPR à Flamanville et de son corollaire, la nouvelle ligne THT[2] devant acheminer l'électricité produite par cette centrale.
Collectif de citoyens autogéré, il agit par des actions directesnon-violentes : déploiement de bannières, blocages symboliques, occupations de locaux…
: Fin de l'occupation du pylône no 92 et occupation du pylône no 98 par deux autres activistes du GANVA pour la journée.
: Une trentaine d'activistes du GANVA bloquent des accès au centre régional d'Électricité de France à Rennes, y déploient des banderoles et occupent les lieux la nuit[4],[5]. L'action durera 36 heures au total.
: Une quinzaine d'activistes du GANVA participent au blocage d'un train de combustible nucléaire irradié en provenance d'Italie au Molay-Littry dans le Calvados. Quatre personnes se sont enchaînées pour empêcher le train de passer et 10 militants ont été placés en garde à vue. Cette action a perturbé le trafic passager Corail et TER[6]. Vers 18 h, la voie était complètement libérée. Les 4 castors de déchets nucléaires sont arrivés à Valognes un peu après 20 h, soit avec 6 heures de retard.
12 juillet, 13 juillet et : Trois occupations successives de pylônes THT sont organisées en trois lieux différents de la ligne THT desservant le site nucléaire de Flamanville, réclamant « un moratoire suspensif » sur le nouveau projet THT. D'abord à Cametours (Manche) le 12, date choisie pour coïncider avec la manifestation anti-nucléaire « Pour un monde sans nucléaire »[7]. Ensuite à Beaulieu-sur-Oudon (Mayenne) sur le pylône choisi par Réseau de transport d’électricité pour faire la jonction entre la ligne THT existante entre Domloup et La Quinte et celle en projet[8]. Enfin, trois autres activistes occupent un pylône accompagnés par une trentaine de pique-niqueurs, à Saint-Germain-en-Coglès (Ille-et-Vilaine), déployant une banderole libellée « bleu, blanc, boum »[9].
: Procès au tribunal correctionnel de Caen de 4 personnes poursuivis pour « présence sur les voies, dégradation et entrave à la circulation » à la suite de l'action de blocage du . Le procureur de la République requiert 4 mois de prison avec sursis pour les prévenus et la SNCF demande des dommages-intérêts de 9 265 euros[10].
: Ils seront chacun condamnés à 2 500 euros d'amende dont 2 000 avec sursis et la SNCF obtiendra 7 500 euros de dommages-intérêts[11].
le , plusieurs militants du GANVA s'enchaînent aux voies pour barrer le passage au "train d'enfer" un train de déchets radioactifs en route pour l'Allemagne. Trois d'entre eux sont blessés lors de leur désincarcération par les forces de l'ordre (l'un a deux tendons sectionnés à la main, deux autres des brûlures importantes aux mains). 7 militants, cinq Français, dont trois jeunes femmes et un Allemand, âgés de 22 à 32 ans, sont retenus plusieurs heures en garde à vue puis placés sous contrôle judiciaire, supposant le versement d'une caution de 16500€ avant le , faute de quoi ils seraient incarcérés jusqu'au procès, le à 14h.