Propulsion, transmission directe aux roues arrière par dispositif de vecteur de couple incluant une marche arrière. Ni embrayage, ni différentiel et ni changement de vitesse
La Green GT H2, est une automobile de type compétition mue par un groupe motopropulseur électrique. Elle utilise l'hydrogène comme source d'énergie. Elle est étudiée et construite par la société suisse GreenGT[1] et l'écurie française WELTER Racing.
Historique
La genèse de la H2, remonte à 2009 après la construction par GreenGT d'un premier prototype de compétition électrique baptisé GreenGT 300 kW et alimenté par des batteries lithium/ion. L'autonomie de ces dernières s’étant rapidement révélée être un défaut de la 300 kW, GreenGT décide de recourir à un générateur électrique-hydrogène (aussi désigné « pile à combustible » par les Anglo-Saxons) permettant de fournir l’énergie complémentaire nécessaire aux moteurs électriques. Son but est ainsi de concevoir une voiture sans combustion ne rejetant dans l'atmosphère que de la vapeur d'eau.
Le , la maquette grandeur nature de la H2 passe pour la première fois en soufflerie, en France, à l'IAT (Institut Aérotechnique) de Saint-Cyr-l'École[2].
La H2 est présentée le dans le cadre de la journée d'essais des 24 Heures du Mans[3]. Elle est également invitée à participer hors classement aux 24 Heures du Mans 2013 et à occuper le stand no 56 réservé aux voitures technologiquement innovantes[4],[5],[6],[7]. Cependant, la phase de mise au point du générateur électrique-hydrogène à forte puissance, particulièrement complexe, empiète sur le programme de tests d’endurance en piste indispensable à la préparation d'une course aussi exigeante que la classique Mancelle[8].
Le , la H2 fait l'objet d'une présentation dynamique en première mondiale sur le circuit Paul Ricard dans le cadre de la manche française du Championnat du monde FIA de WTCC[9].
Les 24 et , sur le circuit de Lurcy-Lévis (Allier), la H2 effectue une dernière séance de roulage de validation aux mains d’Olivier Lombard, pilote de développement de GreenGT, en vue d'une démonstration prévue dans le cadre des 24 Heures du Mans 2016 avec Olivier Panis. Lors du week-end de la course, le , elle devient la première voiture mue par un groupe motopropulseur électrique-hydrogène à effectuer un tour du circuit automobile sarthois[10]. Toujours conduite par Olivier Panis, elle réédite sa démonstration deux jours plus tard en ouverture de la course[11],[12].