Membre du Parti populaire italien (PPI), il se présente en aux élections municipales à Reggio d'Émilie, sur les listes de L'Olivier emmenées par Antonella Spaggiari. Il n'est pas élu, mais étant le premier des non-élus, il fait rapidement son entrée au conseil communal, du fait d'une démission.
Aux élections régionales du , il recueille plus de quatre mille voix de préférence et devient conseiller régional d'Émilie-Romagne. Il prend la présidence de la commission de la Santé et des Politiques sociales, puis il adhère en 2001 à Démocratie et liberté - La Marguerite (DL, successeur du PPI).
Maire de Reggio d'Émilie
Lors des élections municipales des 12 et , il se présente comme chef de file de L'Olivier à Reggio d'Émilie et réussit parfaitement la succession de Spaggiari, l'emportant avec 63,2 % des suffrages exprimés dès le premier tour. C'est alors la première fois, depuis 1945, que le maire de la ville n'a pas milité au sein du Parti communiste italien (PCI).
Il est désigné vice-président de l'Association nationale des communes italiennes (ANCI) en 2005 et adhère, deux ans plus tard, au Parti démocrate (PD). Aux municipales des 6 et , il s'impose de nouveau au premier tour, mais avec 52,5 % des voix. Concurrencé par Spaggiari, soutenu par l'Union de Centre (UdC), il a également affronté deux candidats de droite, qui cumulent 33 % des suffrages.
Le , il devient président de l'ANCI, remportant le vote par 89 voix contre 85 à Michele Emiliano, maire de Bari, issu également du PD, soutenu par les élus du Sud et Nichi Vendola.
Le , Renzi le choisit pour prendre le poste de ministre des Infrastructures et des Transports, en remplacement de Maurizio Lupi. Membre du Nouveau Centre-droit (NCD), ce dernier a été contraint à la démission le après des accusations de corruption.
Vie privée
De confession catholique, il est père de neuf enfants.