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Philipp Spitta et quelques autres biographes de Bach ultérieurs pensent que la fugue a été improvisée en 1720 lors de l'audition de Bach pour obtenir le poste d'organiste à l'église Saint-Jacques de Hambourg. En supposant cette hypothèse avérée, le sujet de la fugue, un air populaire hollandais, Ik ben gegroet van, aurait été donné à Bach pour qu'il démontre ses talents d'improvisateur. Le musicologue Christoph Wolff suggère quant à lui que le choix d'un air hollandais était un hommage à Johann Adam Reinken, né en Hollande, qui fut pendant 60 ans l'organiste de l'église Sainte-Catherine de Hambourg. Pendant son voyage de 1720 à Hambourg, on pense que Bach a rencontré Reincken[1], dont il connaissait la musique depuis son adolescence[2].
La fantaisie qui prélude à cette imposante fugue pourrait avoir été composée séparément à l'époque de Bach à Köthen (1717–1723).
Aucun manuscrit autographe de la fantaisie ni de la fugue ne nous est parvenu, ni même aucune copie manuscrite de la fantaisie de l'époque du compositeur. On n'est même pas certain que le couplage de cette fantaisie et de cette fugue provient du compositeur lui-même.
Le musicologue contemporain William H. Bates[3] écrit : « Un seul manuscrit du XVIIIe siècle dans son état d'origine […] place les deux pièces côte à côte. De plus, il est évident que la fugue a largement circulé [en manuscrit] sans la fantaisie […]. En fait, les copies connues de la fugue ou celles probables des élèves […] de Bach sont dépourvues de toute association avec la fantaisie[4]. »
Il existe de nombreuses variantes dans les manuscrits, dont la plus évidente est l'accord final de la fantaisie, qui nous est parvenu selon le cas en sol majeur ou en sol mineur[5]. Certains manuscrits ont transmis la fugue dans la tonalité de fa mineur plutôt qu'en sol mineur; cette transposition a probablement été effectuée pour rendre la fugue jouable sur un orgue à pédalier court n'autorisant pas le ré aigu, et pourrait bien avoir été approuvée voire réalisée par le compositeur lui-même[6].
Arrangements
Cette fantaisie et fugue a été transcrite pour piano par Franz Liszt en S.463. Des arrangeurs modernes ont orchestré l'œuvre.
↑Bates, « J. S. Bach's Fantasy and Fugue in G Minor, BWV 542: A Source Study for Organists », Bach, Berea, OH, Riemenschneider Bach Institute, vol. 39, no 2, , p. 1–88 (JSTOR41640575)