Une somme d'argent (4 500 euros en 2012) et la commande d'une œuvre originale (d'un montant de 3 500 euros en 2012) qui est présentée l'année suivante.
Le grand prix est décerné par des élèves du second degré issus des lycées d'enseignement général et technologique (options musicales diverses) et par des élèves des lycées des métiers et leurs professeurs[1]. Cet exercice est pédagogique, car il permet d'initier les jeunes à la musique contemporaine, il les encourage à découvrir de nouvelles œuvres musicales, et il invite les professeurs et les élèves à s'engager dans un projet de réflexion sur l'art et la création[1].
Après des rencontres et un débat entre les compositeurs en lice et les élèves, le lauréat est proclamé[3],[4].
Partenariats
Aux côtés de l'organisateur Musique nouvelle en liberté, on trouve, associés à ce concours, les partenaires suivants en 2018[1] :
Près de 3000 élèves ont participé à cette édition. En désignant Thierry Machuel comme lauréat de l'édition 2011, ils lui ont passé la commande d'une œuvre originale. Thierry Machuel, compositeur, mais aussi poète et philosophe, a présenté le au théâtre du Châtelet cette nouvelle œuvre, Humanitudes, pièce écrite sur des textes de Tanella Boni, Maram al-Masri, Gérald Bloncourt et Edouard J. Maunick[5].
Grand prix 2012
Sur le plan pédagogique, entre et , les compositeurs en lice ont rencontré près de 500 élèves dans 16 lycées de 12 villes[6]. Pour le vote, cette 13e édition du grand prix a permis à 4000 élèves issus de 160 classes de 92 lycées d'y prendre part[6]. Le compositeur ayant reçu le plus de suffrages a reçu de Musique nouvelle en liberté un prix de 4 500 euros et une commande de 3 500 euros[6].
Grand prix 2013
Comme l'an passé, professeurs et lycéens ont choisi le même lauréat, qui a recueilli la majorité des suffrages des deux collèges sans aucune hésitation. Les 900 lycéens appartenant aux 43 lycées venus à Paris pour la proclamation du résultat, ont fait une véritable ovation à la compositrice lauréate[7]. Comme il est d'usage, la commande d'une création originale auprès de Kaija Saariaho a eu lieu. Cette œuvre, intitulée Ciel d'hiver, a été créée par l'Orchestre Lamoureux sous la direction de Fayçal Karoui, à l'issue du débat entre les compositeurs, les lycéens et quelques membres du Comité de sélection, lors de l'édition 2014[8].
Grand prix 2014
Le débat entre compositeurs, lycéens et quelques membres du comité de sélection a été animé par Benoît Duteurtre, directeur de Musique nouvelle en liberté, débat à la suite duquel Éric Tanguy a recueilli la majorité des suffrages des lycéens comme des professeurs[9]. Près de 1000 lycéens étaient venus à Paris pour la proclamation du résultat, lesquels ont fait une ovation à Éric Tanguy[9]. L'année suivante, le précisément, a été créée, à l'issue du débat entre les compositeurs et les lycéens, par l’Orchestre national d'Île-de-France sous la direction d’Enrique Mazzola, l'œuvre commandée à Éric Tanguy et qui s'intitule In Exelsis[10].
Grand prix 2015
Près d'un millier de lycéens sont venus à Paris pour le débat et la proclamation du résultat, l'œuvre Time & Money, pour percussion et électronique, ayant recueilli la majorité des suffrages des lycéens comme des professeurs[11]. L'association Musique nouvelle en liberté a alors effectué la commande de l'œuvre Ultimatum auprès de Pierre Jodlowski[note 2],[12]. À la suite de la remise du prix, la journée s'est prolongée avec un concert public donné par l’Orchestre national d'Île-de-France dirigé par son directeur musical Enrique Mazzola[note 3],[10].
Grand prix 2016
Le comité de sélection de la 17e édition du grand prix lycéen des compositeurs s'est réuni le [13]. Le , à l'Auditorium de la Maison de la Radio, près d'un millier de lycéens étaient venus à Paris pour le débat et la proclamation du résultat[14]. Ce débat entre les compositeurs en lice, Pierre Jodlowski (lauréat 2015), et les lycéens était modéré par Dominique Boutel, productrice à France Musique[14]. Karol Beffa est le lauréat 2016, son Concerto pour alto et orchestre à cordes a recueilli la majorité des suffrages des lycéens comme des professeurs[14].
Musique nouvelle en liberté a commandé à Karol Beffa, comme c’est l’usage, une œuvre, laquelle s'intitule Le Bateau ivre, pour orchestre, œuvre créée juste avant la proclamation du lauréat 2017[15]. La journée s'est prolongée avec la création d'Ultimatum de Pierre Jodlowski, œuvre commandée par Musique nouvelle en liberté au lauréat 2015, par l'Orchestre philharmonique de Radio France, sous la direction de Mikko Franck[14].
Grand prix 2017
Le comité de sélection du 18e grand prix lycéen des compositeurs s'est réuni le dans les locaux de Musique nouvelle en liberté[16]. Le grand prix lycéen des compositeurs 2017, a été décerné par quelque 3 000 lycéens, Baptiste Trotignon ayant recueilli la majorité des suffrages des lycéens alors que Pierre d’éclair d’Édith Canat de Chizy a remporté la majorité des suffrages des professeurs[17]. La journée pour les 900 lycéens et leurs professeurs s'est terminée à l'Auditorium de Radio France, où Alain Altinoglu dirigeait un concert[note 4] de l'Orchestre national de France avec Anne Gastinel au violoncelle, incluant notamment la création du lauréat de l'année passée : Le Bateau ivre de Karol Beffa[17].
Grand prix 2018
Le comité de sélection de la 19e édition du grand prix lycéen des compositeurs s'est réuni le dans les locaux de Musique nouvelle en liberté[18]. La cérémonie de remise du prix du s'est effectuée en présence de 750 lycéens qui participaient à l’opération. Cette année, 3 000 élèves de 96 lycées différents étaient mobilisés et 6 compositeurs sélectionnés. Pendant plusieurs mois, ces derniers se sont rendus dans plusieurs établissements afin d’échanger autour des œuvres qu’ils présentaient[3].
Grand prix 2019
Le comité de sélection du 20e grand prix lycéen des compositeurs s'est réuni le dans les locaux de Musique nouvelle en liberté[19]. La remise du prix a eu lieu le à Radio France[20]. Cette journée s'est prolongée par un concert[note 5] qui s'est tenu en soirée à l'Auditorium de Radio France, auquel professeurs et élèves ont été conviés[20]. À cette occasion, l'œuvre pour orchestre commandée à Jean-Baptiste Robin, lauréat 2018, fut créée par l'Orchestre national de France, sous la direction de Marin Alsop[20].
Le comité de sélection de la 22e édition du grand prix lycéen des compositeurs s'est réuni le dans les locaux de la Maison de la musique contemporaine[21]. La remise du prix se déroule en visioconférence en raison de la pandémie de Covid-19[23]. À cette occasion, l'œuvre pour orchestre commandée à Régis Campo, lauréat 2020, est créée par l'Orchestre national de France sous la direction de Thomas Søndergård le , sans public[23].
Pour sa 24e édition, le Grand prix lycéen des compositeurs 2023 est décerné le à Michel Petrossian pour son œuvre L’Ange Dardaïl, pour violoncelle solo[26].
Aurélien Dumont, avec Zero Syd Barrett and Two Girls Playing Saxophone, pour deux saxophones, guitare électrique, accordéon, percussions, contrebasse et électronique, obtient le Prix des collégiens, Bernard Cavanna, avec Scordatura, pour violon solo, cornemuse, mandoline et orchestre, obtient le Prix des professeurs de lycée, et Farnaz Modarresifar, avec Balades oniriques, pour deux voix, santûr, violon, piano et percussions obtient le Prix des professeurs de collège[26].
Hélène Colombotti, percussionniste, Diego Toni, violoniste, et les critiques musicaux Jacques Bonnaure, Arnaud Merlin, Antoine Pecqueur et Laurent Vilarem[6].
Le prix a été remis à Philippe Hersant le au Théâtre du Châtelet, à Paris, à l'issue d'un débat réunissant le compositeur, les élèves et leurs professeurs[6].
Karol Beffa pour Concerto pour alto et orchestre à cordes, Régis Campo pour Ouverture en forme d'étoiles, Bechara El-Khoury pour Autumn Pictures, Concerto pour clarinette, Laurent Lefrançois pour Padouk Phantasticus, pour clarinette en la et marimba, Jacques Lenot pour Quatuor à cordes n°7 et Christian Zanési pour Ambiance Matisse[13].
Le prix a été remis à Karol Beffa le jeudi , à l'Auditorium de la Maison de la Radio, en présence de Benoît Duteurtre, directeur de Musique nouvelle en liberté, Jean-Claude Casadesus, président de Musique nouvelle en liberté, et Mathieu Gallet, président-directeur général de Radio France[14].
Le , à l’Auditorium de la Maison de la Radio, après proclamation des résultats par Jean-Claude Casadesus, président de Musique nouvelle en liberté, Benoît Duteurtre, Directeur de Musique nouvelle en liberté et Bernadette Bombardieri, Responsable du pôle Éducation artistique/Action culturelle solidaire à la Sacem, le prix a été remis à Baptiste Trotignon[17].
Jules Matton pour son Trio pour violon, violoncelle et piano[19].
Yvelise Bayle, professeur d'éducation musicale et de chant choral au Lycée Robespierre d'Arras, Emmanuelle Bertrand, violoncelliste, Jacques Bonnaure, journaliste à Classica et à Opéra Magazine, Xavier Delette, chef d'orchestre, directeur du CRR de Paris, Richard Dubugnon, compositeur, Benoît Duteurtre, écrivain, directeur de Musique nouvelle en liberté, Julien Masmondet, chef d'orchestre, Arnaud Merlin, producteur à France Musique, Jérémie Rousseau, directeur de la rédaction de Classica[19].
Jacques Bonnaure, journaliste, Dominique Boutel,journaliste, Xavier Delette, chef d'orchestre et directeur du CRR de Paris, Clément Lebrun, musicologue, Séverine Leneveu, professeure de musique, Estelle Lowry, directrice de la Maison de la musique contemporaine, Arnaud Merlin, journaliste et producteur radio, Claudine Perret, professeure de musique, Noëmi Schindler, violoniste, Michèle Tosi, journaliste[37].
Le lauréat est proclamé le ; s'ensuit un concert à l'Auditorium de Radio France durant lequel est créée l'œuvre pour orchestre commandée à Régis Campo, lauréat 2020, The Wonder Of Life, par l'Orchestre national de France sous la direction de Thomas Søndergård[38].
Christine Bertocchi, chanteuse et professeure, Dominique Boutel,journaliste, Pia Galloro, responsable des actions culturelles à l'EIC, Vanessa Gasztowtt, responsable des actions éducatives et culturelles de l'ONDIF, Cora Joris, musicologue et médiatrice, Emmanuelle Leboutet-Neymarck, professeur d'éducation musicale, Clément Lebrun, musicologue, Séverine Leneveu, professeure d'éducation musicale, Vincent Lhermet, accordéoniste, Estelle Lowry, directrice de la Maison de la musique contemporaine, Léo Margue, chef d'orchestre, Arnaud Merlin, journaliste et producteur radio, Patrick Murillo, professeur d'éducation musicale, Yannaël Pasquier, chef de département au CNSMDP, Nadia Ratsimandresy, ondiste[40].
↑Ultimatum est une œuvre de 12 minutes pour orchestre à cordes, deux percussions, bande-son et texte enregistré, créée le , à l'Auditorium de Radio France, par l'Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Mikko Franck.
↑Le programme de ce concert était constitué de l'œuvre du lauréat de l’année précédente, soit In Excelsis, pour orchestre d'Éric Tanguy, suivis de Alma grande e nobil core, air de concert pour soprano et orchestre KV 578, et de la Symphonie n° 40 en sol mineur KV 550, deux œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, puis du Requiem opus 9, pour soprano, baryton et chœurs de Maurice Duruflé.
↑Le programme du concert joué à l'Auditorium de Radio France le était composé de Le Bateau ivre, pour orchestre symphonique de Karol Beffa, de Schelomo, rhapsodie pour violoncelle et orchestre, de Ernest Bloch, de la Symphonie n° 2 « Le Double », pour grand orchestre et orchestre de chambre, de Henri Dutilleux, et de Bacchus et Ariane, suite n°2 d'Albert Roussel.