Après la démission forcée du président conservateur Pedro Antonio Sánchez, mis en examen dans une affaire de corruption, et la menace d'une motion de censure de la part de l'opposition majoritaire à l'Assemblée régionale impliquant la tenue de nouvelles élections, Sánchez choisit Fernando López Miras alors deuxième secrétaire de l'Assemblée pour lui succéder. Le PP ne parvient pas à un accord d'investiture avec Ciudadanos du fait de la corruption[1]. Néanmoins, le PP accepte l'exigence de Ciudadanos de réformer le statut d'autonomie de la Région de Murcie en échange de son abstention lors du second vote. De fait, l'Assemblée régionale vote à l'unanimité la suppression de l'immunité judiciaire des responsables politiques le [2], une mesure qui nécessite d'être validée par le Congrès des députés et le Sénat.
Son investiture est logiquement rejetée le par 23 voix contre et 22 pour[3]. Il est finalement investi par l'Assemblée régionale par 22 voix pour, 19 contre et 4 abstentions le [4]. Il est nommé le par décret royal[5] et forme un gouvernement composé de neuf conseillers le lendemain.
↑(es) « La corrupción lleva a Ciudadanos a no firmar un pacto con el PP en Murcia, que gobernará en minoría. », ELMUNDO, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El PP de Murcia aprueba junto a la oposición eliminar los aforamientos. », ELMUNDO, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « López Miras pierde la primera votación de investidura en Murcia. », Público, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « López Miras, nuevo presidente de Murcia gracias a la abstención de Cs », ELMUNDO, (lire en ligne, consulté le )