Dirigé par le nouveau Premier ministre conservateur Konstantínos Mitsotákis, ce gouvernement est constitué par la Nouvelle Démocratie (ND). Seule, elle dispose de 150 députés sur 300, soit 50 % des sièges du Parlement. Il bénéficie du soutien sans participation du Renouveau politique (DIANA), qui dispose d'un député, soit 0,3 % des sièges.
Au cours du scrutin, la ND recueille 46,9 % des voix et l'exacte moitié des sièges au Parlement, devançant le PASOK de près de huit points et une vingtaine de sièges. Bien que Mitsotákis obtienne une troisième victoire électorale de rang, il ne bénéficie toujours pas de la majorité absolue pour gouverner seul. Il obtient toutefois dès le lendemain l'appui du seul député du Renouveau politique, le parti du dissident conservateur Konstantínos Stephanópoulos, ce qui lui permet de jouir de l'appui de plus de la moitié de l'assemblée et donc de constituer le nouvel exécutif grec[1].
Mitsotákis et son équipe de 19 ministres, dans laquelle il dirige personnellement le ministère de la Marine marchande, sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la RépubliqueKhrístos Sartzetákis le , trois jours après le scrutin[2]. Il remporte le le vote de confiance par 152 voix pour et 146 voix contre[3].
Le , l'ancien Premier ministre puis président de la République Konstantínos Karamanlís est réélu chef de l'État en totalisant 153 voix, la ND ayant compté avec l'appui de DIANA et de deux députés indépendants, face au socialiste Ioánnis Alevrás et à l'écosocialiste Konstantínos Despotópoulos[4].
Lors des élections, le PASOK remporte la majorité absolue des sièges. Andréas Papandréou peut ainsi revenir au pouvoir à la tête de son troisième et dernier gouvernement.