Ce gouvernement est dirigé par le président de la Junte sortant, le libéral-conservateur Manuel Fraga. Il est constitué et soutenu par le Parti populaire (PP). Seul, il dispose de 43 députés sur 75, soit 57,3 % des sièges du Parlement.
Au cours des élections autonomiques, le Parti populaire de Manuel Fraga confirme et conforte sa majorité absolue : il passe en effet de 38 à 43 sièges, en remportant près de 53 % des suffrages exprimés[1].
Le , Manuel Fraga est investi président de la Junte pour un second mandat. Il obtient 43 voix favorables et 32 voix défavorables, le Parti populaire étant le seul à voter en sa faveur[2]. Il prête serment neuf jours plus tard, au siège du Parlement[3].
La composition du gouvernement est dévoilée le . Il compte toujours 11 membres, dont trois nouveaux et un qui change d'affectation, tandis que les départements du Travail et des Relations institutionnelles sont supprimés et que sont créés ceux de la Justice et de la Famille[4]. L'exécutif prête serment et entre en fonction le [5].
Évolution
Manuel Fraga indique le , par surprise, avoir mis aux fonctions de Juan Fernández García(gl), conseiller à l'Industrie et au Commerce, à la demande de ce dernier[6]. Sans réellement expliquer les raisons de sa démission, Fernández García admet qu'elles ont un lien avec le climat d'affaires politico-financières, alors qu'il a lui-même dû régler quelques années plus tôt une importante régularisation fiscale et qu'il venait de reconnaître qu'il avait illégalement perçu un traitement comme officier de réserve de la Marine en sus de ses indemnités de conseiller de la Junte[7]. Le président de la Junte voulant se donner jusqu'à une semaine pour choisir le bon successeur, il charge José Antonio Orza(gl), conseiller à l'Économie et aux Finances, d'assumer l'intérim du département de l'Industrie[8]. Le , Manuel Fraga annonce la nomination d'Antonio Couceiro Méndez(gl), jusqu'ici directeur général de la Formation et de l'Emploi du département de la Famille, comme nouveau conseiller à l'Industrie, qui prend ses fonctions le lendemain[9].
Une nomination en Conseil des ministres du conduit à un nouveau départ de l'exécutif régional[15] : Juan Piñeiro Permuy(gl), conseiller à l'Éducation et à l'Enseignement supérieur, est désigné président du Conseil scolaire de l'État[16]. Manuel Fraga promeut pour ce poste, quatre jours plus tard, le directeur général de la Formation et de l'Emploi du département de la Famille, Celso Currás(gl)[17]. Le nouveau conseiller prête serment et entre en fonction le [18].
Le , Manuel Fraga procède à une nouvelle modification de la composition de son exécutif, qu'il présente comme la dernière. Il nomme le conseiller à la Culture, Víctor Vázquez Portomeñe(gl), comme conseiller sans portefeuille, délégué aux Affaires parlementaires, et promeut pour lui succéder le secrétaire général à la Communication, Jesús Pérez Varela(gl), qui récupère l'ensemble des compétences relatives aux communications[19]. Tous deux sont assermentés et entrent en fonction le lendemain[20].
Succession
Lors des élections autonomiques du 19 octobre 1997, le Parti populaire confirme une nouvelle fois, en léger recul, sa majorité absolue[21]. Après avoir été de nouveau investi président de la Junte le [22], Manuel Fraga dévoile le la composition de son troisième gouvernement, qui compte toujours 12 membres et voit la création du département de l'Environnement[23]. L'exécutif prête serment et entre en fonction le [24].
Composition
Par rapport au gouvernement Fraga I, les nouveaux conseillers sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
↑(es) Josep M. Orta et David Cheda, « Fraga supera su techo electoral al revalidar la mayoría absoluta y el PSOE se derrumba », La Vanguardia, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) Xosé Hermida, « El Bloque Nacionalista Galego acepta el diálogo con Fraga », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Xosé Hermida, « Las lágrimas impidieron a Fraga cantar el himno gallego en su toma de posesión al frente de la Xunta », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Ana García Jiménez, « Fraga configura un Gobierno equilibrado, con tres caras nuevas y escasos cambios », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) « Fraga considera «sólido e forte» su equipo de gobierno », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Cese por sorpresa del conselleiro Juan Fernández », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Juan Fernández dice que se va para no dañar la imagen de Fraga », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Fraga se da una semana de plazo para elegir conselleiro », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Fraga cierra la crisis y nombra a Couceiro conselleiro de Industria », La Voz de Galicia, .
↑(es) Victorino Ruiz de Azua, « Aznar anuncia diálogo con partidos y sindicatos desde un Gobierno "centrista y reformador" », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Fraga sigue el criterio de Romay y elige a Cochón para la Consellería de Sanidade », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Hernández Cochón garantiza una cobertura sanitaria universal y gratuita », La Voz de Galicia, .
↑(es) « El Ejecutivo nombra a 61 altos cargos », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Jesús Palmou sucede a Diz Guedes al frente de la Consellería de Xustiza e Interior », La Voz de Galicia, .
↑(es) Isabel Bugallal, « Piñeiro Permuy será presidente del Consejo Escolar del Estado », La Voz de Galicia, .
↑(es) « El Gobierno separa las funciones del Ministerio de Sanidad y el Insalud », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Fraga opta por un seguidor de Cacharro para dirigir la Consellería de Educación », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Filgueira dedicó su «honoris causa» al Seminario de Estudos », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Fraga confirma a Jesús Pérez Varela en Cultura y deja a Portomeñe sin cartera », La Voz de Galicia, .
↑(es) « Portomeñe interpreta que su cambio en el Gobierno no obedece a un «castigo» », La Voz de Galicia, .
↑(es) Xosé Hermida, « Fraga arrolla y el Bloque supera al PSOE », El País, (lire en ligne, consulté le ).