Le , le président Abdelmadjid Tebboune nomme Belaïd Mohand-Oussaïd ministre conseiller à la Communication et porte-parole officiel de la présidence de la République[1].
Le , le ministre conseiller à la communication et porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand-Oussaïd dévoile la liste des ministres de ce gouvernement[3],[4].
La composition du gouvernement est annoncée le par Mohand-Oussaïd à la télévision, une première[5]. Celui-ci comprend cinq ministres sortants, notamment régaliens, ainsi que 6 ministres sous Bouteflika, un ministre âgé de 26 ans chargé des starts ups, une première également, et la suppression du poste de vice-ministre de la Défense[6],[7]. La société civile, notamment des universitaires, investit largement la composition du gouvernement avec 10 postes ; une députée du Front El Moustakbal, qui avait critiqué ouvertement l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia en lui indiquant que le peuple était contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en , fait partie de ce gouvernement[8]. Les anciens ministres sous Bouteflika qui font partie de ce gouvernement ont souvent été limogés et marginalisés par celui-ci et sont en quelque sorte réhabilités dans ce gouvernement comme Farouk Chiali chargé des Transports et des Travaux publics, dont le limogeage fut attribué à Ali Haddad à l'époque[9]. Cinq femmes sont nommées[10] ; parmi elles, Bessma Azouar, ministre des Relations avec le Parlement, porte un voile islamique, un fait inédit dans le pays[11],[10],[12].