Après l'annonce des résultats, des négociations sont entamées entre Nouvelle-Zélande d'abord et les deux principaux partis. Le 19 octobre 2017, Peters annonce sa volonté de former un gouvernement de coalition avec les travaillistes. Le même jour, James Shaw, chef du Parti vert, annonce que son parti préfère opter pour un soutien sans participation[2]. Le soutien des écologistes donne à la coalition 63 sièges contre 56, assez pour faire d'Ardern la Première ministre.
Le 20 octobre, Jacinda Ardern annonce que le cabinet comprendra 20 membres, dont 16 du Parti travailliste et quatre de Nouvelle-Zélande d'abord. Par ailleurs, le gouvernement comptera huit autres ministres, qui ne seront pas membres du cabinet : cinq travaillistes et trois membres du Parti vert. N'étant pas membres du cabinet, les Verts conservent ainsi le droit d'exprimer leur désaccord avec des politiques menées par le gouvernement. Leur influence est moindre, mais ils ne sont pas contraints par le principe de solidarité ministérielle[3],[4].
Sur les 28 ministres, 18 sont maoris, dont notamment Winston Peters (chef du parti NZF, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères), Kelvin Davis (vice-chef du Parti travailliste, ministre des Relations entre la Couronne et les Maori, ministre du Tourisme et ministre des Prisons), et Ron Mark (ministre de la Défense)[5].
Changements
Clare Curran, ministre des Télécommunications (travailliste), démissionne le 6 septembre 2018 après avoir utilisé une adresse e-mail privée pour des tâches gouvernementales. Elle avait précédemment été « rappelée à l'ordre » à deux reprises pour avoir organisé des réunions sans les déclarer, et explique qu'elle quitte le gouvernement pour échapper aux pressions et pour ne pas constituer une « distraction »[6]. Kris Faafoi (travailliste) lui succède le lendemain, tout en conservant les portefeuilles de la Défense civile et du Commerce[7].
Ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Ministre de la Recherche, des Sciences et de l'Innovation Ministre de la Régénération de Christchurch[13]
Première ministre Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement Ministre de la Réduction de la pauvreté infantile Ministre des Services ministériaux Ministre associée à la ministre des Arts, de la Culture et du Patrimoine
Ministre des Relations entre la Couronne et les Maori Ministre des Services pénitentiaires Ministre des Enfants Ministre associé de l’Éducation (enseignement maori)
Ministre du Logement Ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Ministre de la Recherche, des Sciences et de l'Innovation Ministre associée des Finances
Ministre du Développement social et de l’Emploi Ministre responsable de l'indemnisation des accidents Ministre des Arts, de la Culture et du Patrimoine Ministre des Enjeux du handicap
Ministre de la Santé Ministre des Négociations relatives au traité de Waitangi Ministre responsable de la rentrée de Pike River Ministre du GCSB Ministre du SIS
Ministre de l'Agriculture Ministre de la Biosécurité Ministre de l'Information foncière Ministre de la Sécurité alimentaire Ministre des Communautés rurales Ministre du Commerce et de la Croissance des exportations
Ministre de la Défense Ministre pour le Whānau Ora Ministre associé de la Santé (santé maori) Ministre associé du Logement (logement maori) Ministre associé du Tourisme
Ministre de la Conservation Ministre du Management de crise Ministre associée pour les Arts, la Culture et le Patrimoine Ministre associée pour l’Environnement
Ministre du Commerce et des Consommateurs Ministre de l'Économie digitale et des Communications Ministre des Entreprises d'État Ministre des Statistiques Ministre associé pour la Commission tremblement de terre
Ministre de la Sécurité alimentaire Ministre des Personnes âgées Ministre associée de la Santé Ministre associée de la Recherche, des Sciences et de l’Innovation
Ministre des Communautés du Pacifique Ministre des Tribunaux Ministre associé de l’Éducation (communautés du Pacifique) Ministre associé Ministre associé des Affaires étrangères Ministre associé de la Santé (communautés du Pacifique) Ministre associé de la Justice
Ministre du Désarmement et du Contrôle des Armes Ministre d'État pour le Commerce et la Croissance des exportations Ministre associé de l'Environnement Ministre associé de l’Immigration
Ministre du Secteur communautaire et bénévole Ministre de la Diversité, de l'Inclusion et des Communautés ethniques Ministre de la Jeunesse Ministre associée du Développement social et de l’Emploi
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Dernier remaniement en novembre 2023
Le gouvernement Hipkins perd les élections législatives d'octobre 2020 et perd donc le pouvoir. Constitutionnellement, son gouvernement doit prendre fin le à 23h59 au plus tard, mais la longueur des négociations entre le Parti national, ACT et Nouvelle-Zélande d'abord pour former le gouvernement Luxon amènent le Premier ministre sortant Chris Hipkins et son successeur à venir, Christopher Luxon, à s'accord sur une extension du gouvernement Hipkins comme gouvernement par intérim. La gouverneure générale Dame Cindy Kiro prolonge donc le gouvernement. Seul le mandat de Nanaia Mahuta comme ministre des Affaires étrangères prend fin le 11 novembre car, battue dans sa circonscription, elle n'est plus députée. Grant Robertson lui succède[16].
Analyse
En 2020, trois membres du gouvernement sont ouvertement LGBT (Grant Robertson(en), Kiri Allan et Ayesha Verrall), tandis que Nanaia Mahuta est la première femme à occuper le poste régalien de ministre des Affaires étrangères. Cela conduit le cabinet Ardern à être considéré comme le plus ouvert sur la diversité de l'histoire néo-zélandaise[17].