Pour ce titre, dont l'enregistrement a nécessité 22 sessions réparties dans quatre studios différents et s'est étalé sur plusieurs mois (de février à ), Brian Wilson procède à un montage astucieux et génial[non neutre] en assemblant différentes parties instrumentales (il a utilisé le même procédé pour Heroes and Villains et pour la suite, Rio Grande, sur son premier album solo en 1988). Cette complexité (qui lui a fait dire qu'il s'agissait d'une « petite symphonie de poche ») s'appuie néanmoins sur un rythme immédiatement accrocheur qui captive l'auditeur, même s'il ne perçoit pas d'emblée toute la richesse de l’œuvre. À cela s'ajoutent des harmonies vocales parmi les plus belles[non neutre] enregistrées par les Beach Boys et l'utilisation du Tannerin (sorte de Theremin, inventé par Paul Tanner), dans la dernière partie (instrument que Brian Wilson avait déjà ajouté à l'enregistrement de I Just Wasn't Made for These Times(en) pour l'album Pet Sounds).
Good Vibrations est alors le single ayant le coût de production le plus élevé de l'histoire de la musique enregistrée, avec un montant estimé à plus de 50 000 dollars[1].
La première, réalisée avec les Beach Boys sur des paroles de Mike Love remplaçant celles de Tony Asher, achevée au cours des dernières sessions entre septembre et , se trouve sur le single sorti en 1966 et sur l'album Smiley Smile (1967).
Une version se trouve en bonus sur le « twofer » Smiley Smile / Wild Honey (2001).
Brian Wilson a réenregistré la chanson pour son album Smile sorti en 2004.
En 2011, un CD entier du coffret The Smile Sessions est consacré aux multiples sessions de ce titre.
L'émission radiophonique Good Vibrations présentée par Félicien Bogaerts et diffusée sur la chaîne de service public belge Classic 21 tirait son nom de cette chanson[7].
Notes et références
↑Progressif avant tout ! Lorsque le rock devint symphonique. Documentaire réalisé par Michael Denk et János Kereszti, 2016 ; diffusé sur Arte le (voir en ligne). À partir de 21:20, voix off : « Le single sort en 1966. Le coût de production, estimé à plus de 50 000 dollars, est alors le plus élevé de l'histoire de la musique. »