Les origines et la date de naissance de Gontard ne sont pas connues. L'historien local, Jules Chevalier (1897), indique qu'il pourrait être le fils d'Hugues, l'aîné des fils du comte de Valence (Valentinois), Geilin II[1]. Il appartiendrait ainsi à ce que certains historiens ont qualifié de première maison des comtes de Valence[1], dont les cadets se succèdent sur le trône de Valence. Jules Chevalier considère qu'« il n'y aurait là rien d'impossible cette succession d'oncle à neveu serait même tout à fait conforme aux tristes coutumes d'une époque où les grands bénéfices. »[1] Cette hypothèse repose, pour Jules Chevlaier, sur « un simple détail il avait un frère nommé Hugues qui possédait des biens dans la Bayanne et qui était le vassal d'Adon, frère de Léger, archevêque de Vienne »[1] (Regeste dauphinois, acte no 2028)[2].
Selon cette analyse, il serait ainsi le neveu de l'évêque de Valence, Odon[1],[3] et un proche parent de l'évêque du Puy, Adhémar († )[1],[4].
Il est mentionné dans une bulle du Pape Alexandre II, en date du [7]. Deux ans plus tard, il juge un différend entre l'abbé et le prieur de Saint-Félix[8].
Plusieurs actes, vers 1067, concernant des accords avec l'abbaye Saint-Barnard de Romans, notamment à propos, sous l'égide de l'archevêque métropolitain de Vienne, Léger[2].
Il est jugé au synode de Chalon de 1072[6](/73), en présence du légat du pape, de cinq évêques et plusieurs abbés, au cours duquel on déclare que l'évêque n'a aucun droits sur le château de Pizançon (Chatuzange-le-Goubet) et qu'il doit le remettre aux chanoines de Saint-Barnard de Romans[9]. En 1099, le pape lui écrit car l'évêque n'a toujours pas rendu le château[1].
Il est mentionné pour la dernière fois dans la lettre qui lui est adressée par le pape Urbain II, à propos du château de Pizançon dans lequel il a placé un neveu[1],[12].
Le Regeste dauphinois (1912) place l'obit au [1099?][13].
↑ a et bUlysse Chevalier, Notice chronologico-historique sur les archevêques de Vienne : d'après des documents paléographiques inédits, Vienne, , 18 p. (lire en ligne), p. 12.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Jules Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, , 477 p. (lire en ligne)..
Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 1, Fascicule 2, Impr. valentinoise, (lire en ligne).