La gluténine est la plus courante des glutélines, car on la trouve dans le blé où elle est responsable de certaines propriétés de la farine de blé tendre recherchées lors de la cuisson du pain. Les glutélines de l'orge et du seigle[1] ont également été identifiées. Ces espèces contiennent typiquement des glutélines de haut poids moléculaire (HPM) et de faible poids moléculaire (FPM) ; ces protéines se réticulent lors de la cuisson en établissant des ponts disulfure. La gluténine pourrait agir comme facteur de sensibilisation à la maladie cœliaque chez les patients présentant une prédisposition génétique[2].
Notes et références
↑(en) H.-Y. Shang, Y.-M. Wei, H. Long, Z.-H. Yan et Y.-L. Zheng, « Identification of LMW Glutenin-Like Genes from Secale sylvestre Host », Russian Journal of Genetics, vol. 41, no 12, , p. 1372-1380 (PMID16396452, DOI10.1007/s11177-006-0009-4, lire en ligne)
↑(en) David H. Dewar, Massimo Amato, H. Julia Ellis, Emma L. Pollock, Nuria Gonzalez-Cinca, Herbert Wieser et Paul J. Ciclitira, « The toxicity of high molecular weight glutenin subunits of wheat to patients with coeliac disease », European Journal of Gastroenterology & Hepatology, vol. 18, no 5, , p. 483-491 (PMID16607142, DOI10.1097/00042737-200605000-00005, lire en ligne)