Giuseppe Valerga sort docteur en théologie de la Sapience et devient professeur au collège de la Propagande de la Foi. Plus tard en 1841, il est secrétaire du délégué apostolique pour la Syrie, Alep et la Mésopotamie. Après avoir été vicaire général pour la Mésopotamie, il est consacré patriarche latin de Jérusalem, le , par Pie IX lui-même dans la chapelle de son palais du Quirinal (les Papes n'habitaient pas au Vatican du temps des États pontificaux). Mgr Valerga est alors un jeune ecclésiastique de trente-quatre ans.
Mgr Valerga construit aussi le séminaire de Beit Jala en dehors de Jérusalem, pour la formation des futurs prêtres de Terre sainte. Il participe de manière active et non marginale au concile Vatican I.
Il meurt du typhus en 1872, peu de temps après la consécration de sa co-cathédrale, dont de nombreux Français furent donateurs, et il enterré sous l'autel de saint Joseph dans la co-cathédrale.
Mgr Valerga parlait bien sûr l'italien et le latin, et aussi le grec, le français (la France était encore à l'époque gardienne des Lieux Saints), l'arabe et l'hébreu, et apprit ensuite le turc, et les langues chaldéenne et kurde. Ses deux frères étaient prêtres, l'un, Charles-Hyacinthe (1818-1864) missionnaire et vicaire apostolique aux Indes, et l'une de ses sœurs, religieuse.
Bibliographie
M. Couderc-Duvigneau, Une vie au service de l'Église. Mgr Joseph Valerga, Jérusalem, 1972
Baron Haussmann de Wandelburg, La Palestine, la Syrie et l'Arabie visitées avec Mgr Valerga, Paris, Berche et Tralin éditeurs, 1886