Giroussens est une commune rurale qui compte 1 543 habitants en 2022. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Giroussinais ou Giroussinaises.
La commune est réputée pour sa production de terre cuite peinte et vernissée au plomb.
La ligne 710 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Gaillac et à Lavaur.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Rieu Vergnet, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Ginibré, le ruisseau de la Boutié, le ruisseau Tort, Riou Blanc, le ruisseau de Fontgrave, le ruisseau de Minique, le ruisseau de Naugrande et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[6].
Le Rieu Vergnet, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source dans la commune de Parisot et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Coufouleux, après avoir traversé 4 communes[7].
Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lavaur et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[19] :
la « forêt de Giroussens » (761 ha), couvrant 3 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] :
les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[21].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Giroussens.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Giroussens est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (62,9 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (2,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Giroussens est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 674 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 674 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
À l'origine, le village se situe à 1 km de son emplacement actuel. Une villa gallo-romaine se trouve au bord de l'Agout. Des restes de sculptures et de mosaïques y seront retrouvés en 1899. Elle est occupée au Ve siècle par les Wisigoths qui laissent une nécropole (actuellement aux Martels) dont le nom est déjà celui de Giroussens (mentionné sous les formes Girocens en 1156 et GirossencsXIIe siècle). Giroussens viendrait peut-être d'un nom de personne (wisigothique?) se rattachant à Ger-wulf (gari, lance ; wulf, loup), suivi du suffixe germanique -ingos de propriété.
Pendant le Moyen Âge, la population se déplace dans un castrum sur la falaise à 80 m de hauteur. Il est mentionné à partir de 1156. Plus au nord, un château, le Pech Mascou, est construit sur les bords de l'Agout au XIIIe siècle. Le seigneur Amalric de Lautrec érige Giroussens en bastide. Dès lors une ville se développe et prospère à l'abri de remparts. L'église Saint-Salvy est reconstruite à la fin du XIVe siècle.
Entre 1330 et 1356, Gui de Comminges, seigneur de la basse terre d'Albigeois, réside à Giroussens. Il est le chef d'une bande de brigands et vit de vols et pillages de la région. En 1381, le comte de Foix-Béarn, Gaston Fébus va vaincre ces pillards dans la plaine d'Albi. À la mort du comte, Giroussens rentre dans le domaine de Charles VI. Puis la ville passe à Mathieu de Foix-Graillis par Charles VII en 1425. Sous Charles VIII, le domaine retourne à la couronne royale. Mais Louis XIV cède la seigneurie à François de Gélas, vicomte de Lautrec et marquis d'Ambres, en 1695. Elle restera dans sa descendance jusqu'à la Révolution.
La poterie de Giroussens
Le village est connu pour sa production de terre cuite peinte et vernissée au plomb dès 1538. Au XVIe siècle, il existe une trentaine de potiers à Giroussens. En 1618, ils fondent une confrérie sous le patronage de sainte Rufine. Les potiers sont au nombre de 50 durant le XVIIe et le XVIIIe siècle. Des plats de couleur violet, vert, jaune et bleu sont peints pour le roi Louis XIV. Sous la Régence, les commandes baissent du fait de la concurrence de la vaisselle d'étain et de faïence. Les potiers produisent alors de la vaisselle plus simple pour la Louisiane et le Québec. Mais, la guerre de Sept Ans et la conquête du Canada par les Anglais mettent fin au commerce. Au milieu du XVIIIe siècle, la poterie n'est plus au goût du jour, remplacée par la porcelaine et l'argenterie. Les fours sont détruits et la production cesse au XIXe siècle. Le Musée du pays Rabastinois voisin conserve une collection de plus d'une centaine de plats, assiettes, bénitiers et réchauds en poterie vernissée originaires de Giroussens. En 1991, la poterie renaît grâce à l'association Arts et Poteries de Giroussens qui a su exploiter le livre, paru en 1985, de Lucien Raffin-Bouniol, Les Terres Vernissées De Giroussens.
Héraldique
Son blasonnement est : De sable au pairle d'or. (Armorial Général de France, Charles D'Hozier ; édit de 1696)
15e volume, Languedoc, 2e partie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2022, la commune comptait 1 543 habitants[Note 8], en évolution de +3,56 % par rapport à 2016 (Tarn : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SICTOM de Lavaur[45].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 908 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 261 emplois en 2018, contre 240 en 2013 et 210 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 658, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,4 %[I 11].
Sur ces 658 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,9 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
158 établissements[Note 11] sont implantés à Giroussens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
158
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
24
15,2 %
(13 %)
Construction
23
14,6 %
(12,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
26
16,5 %
(26,7 %)
Information et communication
5
3,2 %
(2,1 %)
Activités financières et d'assurance
7
4,4 %
(3,3 %)
Activités immobilières
6
3,8 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
26
16,5 %
(13,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
23
14,6 %
(15,5 %)
Autres activités de services
18
11,4 %
(9 %)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,5 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 158 entreprises implantées à Giroussens), contre 13,8 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
Espace Services Materiels TP, commerce de gros (commerce interentreprises) de machines pour l'extraction, la construction et le génie civil (9 136 k€)
Viguier Manutention Service - VMS, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (5 947 k€)
Sud Espace TP, commerce de gros (commerce interentreprises) de machines pour l'extraction, la construction et le génie civil (4 342 k€)
Financiere NS, activités des sociétés holding (1 247 k€)
SARL Les Jardins De Martels, gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires (555 k€)
Agriculture
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 83 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 54 en 2000 puis à 36 en 2010[49] et enfin à 34 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2595 ha en 1988 à 1881 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 55 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château originel, le Puech Mascou est construit au XIIIe siècle. En 1437, le château était une prison royale mais il est incendié par les protestants en 1562.
Un second château, le château de Belbèze, est construit en 1640 par Jean Flotes, grand maître des eaux et forêts à Toulouse. Il est de plan carré avec quatre tours couvertes de toits en pyramide. Il est cédé à Jean Dalbi en 1660, avocat en parlement. À la Révolution, le château est vendu comme bien national.
L'église Saint-Salvy de Giroussens date du XIVe siècle. Elle est constituée d'une nef à quatre travées voûtées d'ogives et un chœur polygonal à cinq pans. Trois chapelles sont présentes dans les travées. La façade est surmontée d'un clocher-mur. L'église possède un mobilier de retables et de tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles. La chapelle au nord est dédiée à sainte Rufine, patronne des potiers et possède un retable de 1637. Les murs de la nef sont couverts de peinture murale de Fernand Augé (1896) et Paul Prouho (1900). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1970[51]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[51].
Mamelon du Camp d'Albi, parfois considéré comme une motte féodale, voire un oppidum romain. Sur l'emprise du site, il fut ramassé, alors que le terrain était labouré, des tuiles, tessons, boucle de ceinture en bronze, et même un biface. Pas très loin du sommet, sur le versant nord, s'ouvrait un présumé souterrain. À 200 m à l'est de la « motte » existe une sortie d'eau, qui, selon la tradition locale, était une issue de galerie souterraine[56].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )