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	Gilles Gaignault
	; Gilles Gaignault (à gauche), avec Christian Estrosi lors du Bol d'Or 2016.
Naissance	13 février 1951 (73 ans) ; Issoudun, France
Nationalité	Français
Profession	Journaliste sportif, attaché de presse, directeur d'écurie, écrivain
Spécialité	Grand reporter, Automobile; Sport automobile
Médias actuels
Pays	France
Média	Autonewsinfo.com
Fonction principale	Rédacteur en chef
Historique
Presse écrite	Le Journal du dimanche; L'Equipe
Autres médias	Agence centrale de presse
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Gilles Gaignault est un journaliste français spécialiste du sport automobile, né le 13 février 1951 à Issoudun.

Il a été également porte-parole de la Fédération internationale du sport automobile (FISA)^[1] et fondateur de l'écurie de Formule 3000, le GDBA Motorsport^[2]^,^[3].

C'est un membre de la famille Gaignault.

Biographie

Après avoir collaboré pour la rubrique sports mécaniques au Journal du Dimanche, Gilles Gaignault rejoint le quotidien sportif L’Equipe en 1975. De 1980 à mars 1984, il est grand reporter à l'ACP, l'agence centrale de presse^[4]^,^[5].

Commentateur, il devient également acteur du sport automobile. Il participe au Paris-Dakar 1979, pour sa première édition, en tant que copilote de Christophe Neveu, le frère de Cyril Neveu. Il est même leader du classement général durant les douze premiers jours^[6]^,^[7]. Il organise la première course de dragsters sur le circuit du Mans en 1980^[8].

Il devient ensuite porte-parole de la Fédération Internationale de l'Automobile - en charge notamment de la presse sur les GP de F1^[9]^,^[10]^,^[11] et attaché de presse personnel du Président Jean Marie Balestre.

En 1986, il crée l'écurie de Formule 3000^[12], GBDA Motorsport^[2] (Gaignault-Driot-Blanchet-Arnoux), avec Jean-Paul Driot (team manager), Pierre Blanchet (propriétaire de Blanchet Locatop)^[13]. Il fait courir Paul Belmondo^[14]^,^[2]. Installé dans les ateliers de Jean Rondeau, au Mans^[15], il est aussi découvreur de talents en faisant courir les plus grands pilotes de la décennie 80/90, avec Olivier Grouillard ou Philippe Streiff^[16]^,^[17]^,^[18] (dont il fut manager) qui iront en Formule 1, ou Michel Trollé en Formula 3000. Il aligne et engage David Hallyday en Championnat d'Europe GT3 au volant d'une Viper de l'écurie Pouchelon^[19]

Son écurie obtient deux titres de vice-championne internationale de Formule 3000 (pilote et équipe), trois victoires en Grand Prix, six pôles et quatre records du Tour. L’Ecurie GBDA s’aligne également souvent aux 24 Heures du Mans, parfois avec le Numéro 1 (Porsche en 1987 et Ferrari 333 SP en 1995) où elle fut, en 1994, la première aussi à aligner les fameuses Dofge Viper^[20] qui allaient y remporter des succès en GT^[21].

Il apparaît dans son propre rôle dans l'album de Michel Vaillant F 3000 de Jean Graton^[22]^,^[23].

Il participe à un projet de circuit de Formule 1^[24] à la Ferté-Gaucher, en Seine-et-Marne, dont l’inauguration a été faite le 12 mai 2011.

Depuis 2008, il est rédacteur-en-chef de Autonewsinfo.com^[25]^,^[26].

Œuvres

La Route du rhum, Flammarion, 1982 (coécrit avec Gérald Basseporte)^[27]
L'année Prost, Plon, 1985 (Photos : Bernard Bakalian)
Drapeau rouge, Solar, 1992 (de Philippe Streiff avec Gilles Gaignault, Renaud de Laborderie, François-Xavier Magny)^[28]

Récompenses

Homme de l’année des Trophées des Volants d’Or décernés par les lecteurs du magazine allemand Auto Bild et du tabloïd Bild am Sonntag en 1987^[29]
Trophée de la Passion, le 3 décembre 1987, récompense annuelle de l’Automobile magazine^[15], remis par Michel Drucker.

Notes et références

↑ « Mónaco 1984 • STATS F1 », sur www.statsf1.com (consulté le 23 octobre 2023)
↑ ^{a b et c} Centre France, « Hommage - Belmondo : « Un homme humble et très attachant » souligne Gilles Gaignault qui a fait courir son fils Paul à Magny-Cours », sur www.lejdc.fr, 6 septembre 2021 (consulté le 23 octobre 2023)
↑ Ouest-France, « Champagné. Le 15 juin 1980, Jean Rondeau remportait les 24 Heures du Mans », sur Ouest-France.fr, 14 juin 2020 (consulté le 24 octobre 2023)
↑ Gérald Basseporte, La Route du rhum, Paris, PAC, 1979, 209 p. (ISBN 978-2-853-36103-3, lire en ligne)
↑ P. Camus, « Essais P. Ricard : L'impassible manège », Autohebdo,‎ 18 février 1985, p. 16 (lire en ligne)
↑ « SOUVENIR. 26 DECEMBRE 1978 », sur autonewsinfo.com, 26 décembre 2023
↑ « Christophe NEVEU / Gilles GAIGNAULT - RANGE ROVER V8 n°120 - Paris Dakar 1979 », sur www.dakardantan.com (consulté le 24 octobre 2023).
↑ « Triomphe des dragsters au Mans », Le Monde.fr,‎ 10 septembre 1980 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)
↑ (en) « Grand Prix Of Belgium Postponed », The New York Times,‎ 2 juin 1985, p. 4 (lire en ligne)
↑ « AUTOMOBILISME : le Grand Prix de Belgique Paul Belmondo en vedette américaine », Le Monde.fr,‎ 16 mai 1987 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)
↑ (en) « Prost disqualified for underweight car - UPI Archives », sur UPI (consulté le 23 octobre 2023)
↑ « AUTOMOBILISME : F1 à la française Les régions dans la course », Le Monde.fr,‎ 4 avril 1987 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)
↑ (en) Peter Higham, FORMULA 1: CAR BY CAR 1980–89 (ISBN 9781910505236)
↑ « AUTOMOBILISME : le Grand Prix de Belgique Paul Belmondo en vedette américaine », Le Monde.fr,‎ 16 mai 1987 (lire en ligne, consulté le 24 octobre 2023)
↑ ^{a et b} Jean Fondin, « Les trophées de l'Automobile Magazine », L'Automobile Magazine,‎ janvier 1988, p. 12-13 :
« Trophée de la passion à Gilles Gaignault. D'abord journaliste, puis attaché de presse de la FISA, Gilles Gaignault a décidé en décembre 1986, de créer une écurie de Formule 300. Il a acheté des Lola et s'est installé dans les ateliers de Jean Rondeau, au Mans. Puis il a engagé deux jeunes pilotes : Michel Trollé et Paul Belmondo. Le premier a gagné à Spa et s'est classé 6e du Championnat, le second 18E. Maintenant, Gilles pense à la Formule 1. Peut-être dès 1989... »
↑ « Document sans titre », sur pironi.fr (consulté le 23 octobre 2023)
↑ (en) David Sedwick, Pironi, the champion that never was, Pitch Publishing Limited, 2018, 256 p. (ISBN 978-1-785-31349-3, lire en ligne)
↑ Olivier Rogar, « Philippe Streiff, business chez le marchand de bois... 2/3 », sur Classic Courses, 14 avril 2014 (consulté le 24 octobre 2023)
↑ Vincent, « Le retour du reptile orange. », sur Passion et Mans (consulté le 22 juillet 2024)
↑ Vincent, « Le retour du reptile orange. », sur IntenseMans.fr, 26 mai 2023 (consulté le 23 octobre 2023)
↑ « Gilles GAIGNAULT | Agissons pour Charade », sur www.pour-charade.fr (consulté le 23 octobre 2023)
↑ Jean Graton, F 3000, Paris, Graton Editeur, 1989, 48 p. (ISBN 978-2-800-15084-0), p. 16-17
↑ « BD MICHEL VAILLANT F3000 : LA SAISON 1987 DU GDBA », sur Autonewsinfo, 24 octobre 2023 (consulté le 24 octobre 2023)
↑ « Un circuit de Formule 1 dès 2009 aux portes de Paris ? », sur LaProvence.com, 13 mai 2008 (consulté le 23 octobre 2023)
↑ « François Hollande a rencontré le patron du circuit de Magny-Cours », sur LaProvence.com, 9 mai 2012 (consulté le 23 octobre 2023)
↑ Centre France, « Guy Ligier, légende du sport auto et ami de Magny-Cours, est décédé », sur www.lamontagne.fr, 24 août 2015 (consulté le 23 octobre 2023)
↑ Gérald (1942- ) Auteur du texte Basseporte et Gilles Auteur du texte Gaignault, La Route du Rhum / Gérald Basseporte, Gilles Gaignault, 1983 (lire en ligne)
↑ « Drapeau rouge - Renaud de Laborderie, Philippe Streiff, Gilles Gaignault - Achat Livre | fnac », sur www.fnac.com (consulté le 25 octobre 2023)
↑ Christian Louis, « Trente ans de 24 Heures pour Gilles Gaignault », La République du Centre,‎ mai 1994 (lire en ligne [jpeg])

Liens externes

Notices d'autorité :
- VIAF
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- BnF (données)
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- WorldCat

[1] « Mónaco 1984 • STATS F1 », sur www.statsf1.com (consulté le 23 octobre 2023)

[Hommage_-_Belmondo_:_«_Un_homme_humble_et_très_attachant_»_souligne_Gilles_Gaignault_qui_a_fait_courir_son_fils_Paul_à_Magny-Cours-2] {a b et c} Centre France, « Hommage - Belmondo : « Un homme humble et très attachant » souligne Gilles Gaignault qui a fait courir son fils Paul à Magny-Cours », sur www.lejdc.fr, 6 septembre 2021 (consulté le 23 octobre 2023)

[3] Ouest-France, « Champagné. Le 15 juin 1980, Jean Rondeau remportait les 24 Heures du Mans », sur Ouest-France.fr, 14 juin 2020 (consulté le 24 octobre 2023)

[4] Gérald Basseporte, La Route du rhum, Paris, PAC, 1979, 209 p. (ISBN 978-2-853-36103-3, lire en ligne)

[5] P. Camus, « Essais P. Ricard : L'impassible manège », Autohebdo,‎ 18 février 1985, p. 16 (lire en ligne)

[6] « SOUVENIR. 26 DECEMBRE 1978 », sur autonewsinfo.com, 26 décembre 2023

[7] « Christophe NEVEU / Gilles GAIGNAULT - RANGE ROVER V8 n°120 - Paris Dakar 1979 », sur www.dakardantan.com (consulté le 24 octobre 2023).

[8] « Triomphe des dragsters au Mans », Le Monde.fr,‎ 10 septembre 1980 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)

[9] (en) « Grand Prix Of Belgium Postponed », The New York Times,‎ 2 juin 1985, p. 4 (lire en ligne)

[10] « AUTOMOBILISME : le Grand Prix de Belgique Paul Belmondo en vedette américaine », Le Monde.fr,‎ 16 mai 1987 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)

[11] (en) « Prost disqualified for underweight car - UPI Archives », sur UPI (consulté le 23 octobre 2023)

[12] « AUTOMOBILISME : F1 à la française Les régions dans la course », Le Monde.fr,‎ 4 avril 1987 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2023)

[13] (en) Peter Higham, FORMULA 1: CAR BY CAR 1980–89 (ISBN 9781910505236)

[14] « AUTOMOBILISME : le Grand Prix de Belgique Paul Belmondo en vedette américaine », Le Monde.fr,‎ 16 mai 1987 (lire en ligne, consulté le 24 octobre 2023)

[:0-15] {a et b} Jean Fondin, « Les trophées de l'Automobile Magazine », L'Automobile Magazine,‎ janvier 1988, p. 12-13 :
« Trophée de la passion à Gilles Gaignault. D'abord journaliste, puis attaché de presse de la FISA, Gilles Gaignault a décidé en décembre 1986, de créer une écurie de Formule 300. Il a acheté des Lola et s'est installé dans les ateliers de Jean Rondeau, au Mans. Puis il a engagé deux jeunes pilotes : Michel Trollé et Paul Belmondo. Le premier a gagné à Spa et s'est classé 6e du Championnat, le second 18E. Maintenant, Gilles pense à la Formule 1. Peut-être dès 1989... »

[16] « Document sans titre », sur pironi.fr (consulté le 23 octobre 2023)

[17] (en) David Sedwick, Pironi, the champion that never was, Pitch Publishing Limited, 2018, 256 p. (ISBN 978-1-785-31349-3, lire en ligne)

[18] Olivier Rogar, « Philippe Streiff, business chez le marchand de bois... 2/3 », sur Classic Courses, 14 avril 2014 (consulté le 24 octobre 2023)

[19] Vincent, « Le retour du reptile orange. », sur Passion et Mans (consulté le 22 juillet 2024)

[20] Vincent, « Le retour du reptile orange. », sur IntenseMans.fr, 26 mai 2023 (consulté le 23 octobre 2023)

[21] « Gilles GAIGNAULT | Agissons pour Charade », sur www.pour-charade.fr (consulté le 23 octobre 2023)

[22] Jean Graton, F 3000, Paris, Graton Editeur, 1989, 48 p. (ISBN 978-2-800-15084-0), p. 16-17

[23] « BD MICHEL VAILLANT F3000 : LA SAISON 1987 DU GDBA », sur Autonewsinfo, 24 octobre 2023 (consulté le 24 octobre 2023)

[24] « Un circuit de Formule 1 dès 2009 aux portes de Paris ? », sur LaProvence.com, 13 mai 2008 (consulté le 23 octobre 2023)

[25] « François Hollande a rencontré le patron du circuit de Magny-Cours », sur LaProvence.com, 9 mai 2012 (consulté le 23 octobre 2023)

[26] Centre France, « Guy Ligier, légende du sport auto et ami de Magny-Cours, est décédé », sur www.lamontagne.fr, 24 août 2015 (consulté le 23 octobre 2023)

[27] Gérald (1942- ) Auteur du texte Basseporte et Gilles Auteur du texte Gaignault, La Route du Rhum / Gérald Basseporte, Gilles Gaignault, 1983 (lire en ligne)

[28] « Drapeau rouge - Renaud de Laborderie, Philippe Streiff, Gilles Gaignault - Achat Livre | fnac », sur www.fnac.com (consulté le 25 octobre 2023)

[29] Christian Louis, « Trente ans de 24 Heures pour Gilles Gaignault », La République du Centre,‎ mai 1994 (lire en ligne [jpeg])

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Biographie

Œuvres

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