Créateur d'un procédé amélioré de gravure polychrome à la manière de crayon emprunté à Jean-Charles François pour lequel il travaillait, son nouveau procédé fut disputé par Louis-Marin Bonnet, André Basset dit « le jeune » et encore Jacques Gautier d'Agoty, mais sa maîtrise de la technique et une lettre du chevalier Jacques de Heusy (1719-1796) lui feront justice.
Il est agréé par l'Académie et montre neuf gravures au Salon de 1767[2], puis est présent en 1768, 1773 et 1775 à ce même salon. Devenu membre le de l'Académie, il est pourvu d'une pension de 600 livres et logé au palais du Louvre en qualité de graveur du roi.
Son neveu, Gilles Antoine Demarteau dit le Jeune (1756-1802), graveur, reprend son atelier et son échoppe ; à sa mort, l'ensemble des dessins que possédait son oncle est vendu aux enchères[1].
Collections
Le musée Wittert à Liège conserve un ensemble important d’estampes de Gilles Demarteau[3].
↑ a et bL. de Leymarie, L'Œuvre de Gilles Demarteau l'ainé graveur du roi. Catalogue descriptif précédé d'une notice biographique, Georges Rapilly, 1896, p. 3-5 — sur Archive.org.
Sophie Raux (dir), Quand la gravure fait illusion : autour de Watteau et Boucher. Le dessin gravé au XVIIIe siècle, Lille, Association des conservateurs des musées du Nord-Pas-de-Calais, 2006.
Gilles Demarteau, graveur liégeois au service des rois de France, catalogue d'exposition (3 juillet - 5 septembre 2004), Maison Cavens Malmedy, Liège, Collections artistiques de l'Université de Liège, 2004.