Il est notamment connu pour ses photomontagessurréalistes et poétiques et pour avoir accédé à la célébrité en tant que photographe après sa retraite professionnelle.
Après des études dans une école de commerce et dans une université américaine, il dirige une entreprise de luminaires à Marseille[4], jusqu'à sa retraite.
Carrière de photographe
Découverte de la photographie
Gilbert Garcin commence à faire des photographies lorsqu’il prend sa retraite et s’inscrit au photo club d’Allauch[4].
Il se met en scène, parfois avec son épouse Monique, dans différentes situations, dans des paysages souvent irréels et commence à produire des images au rythme de deux par mois environ[4].
Reconnaissance
Il rencontre le succès à partir de 1998, année où il est exposé au festival Encontros da Imagem de Braga et à la galerie parisienne Les Filles du Calvaire. Il est ensuite exposé à Paris Photo[4],[6].
Il réalise plus de 400 montages en 20 ans[7] et en conserve 260[6].
Gilbert Garcin meurt dans son sommeil le à Marseille[4],[7], à l’âge de 90 ans[8].
Style
Univers
Gilbert Garcin possède un style singulier, très facilement reconnaissable[5] : il se représente dans des photomontages en noir et blanc (avec, dans certains cas, son épouse Monique), dans différentes postures et dans des paysages surréalistes. Les photos, ainsi que leurs titres (La Vie (résumé), Faire de son mieux, Changer le Monde, L'interdiction...), évoquent des thèmes universels[7] : l'amour, le temps, la mort, la vie, la solitude, le couple, l'image de soi, la gloire[6] … Il évoque également plusieurs mythes, comme ceux d'Icare ou de Sisyphe[9].
La technique de Gilbert Garcin est volontairement rudimentaire et "peut s'apprendre en un après-midi"[8]. Il fabrique ses photomontages dans son cabanon de La Ciotat, qu'il a transformé en atelier. Il utilise pour cela des figurines en carton de 10 cm de hauteur[4] le montrant dans différentes postures vêtu d'un pardessus et, au début de sa carrière de photographe, d'un bob[5].
Pour mettre en scène son personnage, Monsieur G (ou Mister G )[13], il utilise un projecteur et un écran de cinéma pour le fond. Il crée les décors à l’aide de sable, de galets, de morceaux de ficelle ou de bouts de bois[5].