À sa naissance, la Vénétie était sous domination autrichienne, ce qui influera sur sa position en faveur de l'indépendance et du rattachement au royaume d'Italie.
Biographie
Giacomo Zanella fit ses études au séminaire et après son ordination, il fut professeur au lycée de Vicence de 1843 à 1853, puis à Venise de 1857 à 1858.
Après la libération de Venise, le gouvernement italien lui a conféré un professorat à la ville de Padoue. Il obtint le titre de poète à la suite de la publication de son premier volume de poésies en 1868. L'approche critique préférée de G. Zanella était cette esthétique qui reflétait son talent d'écrivain et de poète.
Son dernier volume édité contient une série de sonnets d'une rare beauté. De ses autres compositions, les plus profondes, sont relatives aux problèmes de l'existence. C'est de ses écrits philosophiques imprégnés d'une grande spiritualité qu'il réussit avec humilité à réconcilier pour un temps la science et la religion.
Giacomo Zanella était un homme large d'esprit, ardent défenseur de la liberté d'expression. Patriote et juste, il était un homme d'honneur. Sa poésie d'une très grande finesse est sans conteste une référence de la littérature italienne moderne.
Il meurt le , à l'âge de 67 ans, à Cavazzale, un hameau sur le territoire de la commune de Monticello Conte Otto, sur les berges de son fleuve natal, l'Astichello.
V. Imbriani, Un preteso poeta (Giacomo Zanella), in "Giornale napoletano di filosofia e lettere", 1er janvier1872, pp.41-61; aussi en volume Fame usurpate, Naples, Morano 1882, pp.223-54
E. Romagnoli, Prefazione a Versioni poetiche di Giacomo Zanella, Florence, Le Monnier 1921, pp.I-XL
F. Bandini (direction), Giacomo Zanella e il suo tempo, Vicenza 1995
Paolo Marangon, Cristianesimo sociale e questione operaia nel pensiero di Giacomo Zanella e Antonio Fogazzaro, en Rivista di Storia della Chiesa in Italia, XLII (1988), pp. 111-30
C.De Lollis, Un parnassiano d'Italia (Giacomo Zanella), maintenant en Scrittori d'Italia, sous la direction de G. Contini e V. Santoli, Milano-Napoli, Ricciardi 1968, pp.517-38