Geórgios Soúlios naît dans le village d'Orman Ciflik(en), à la périphérie de Korçë, alors dans l'Empire ottoman et désormais dans l'actuelle Albanie[1]. Il participe à la lutte macédonienne (1904-1908), en tant que chef d'un groupe de guérilla grec qui opére dans les régions de Korca et de Macédoine-Occidentale[2]. Après la fin des guerres balkaniques, il fait partie de la garde personnelle de l'évêque orthodoxe local de Korytsa (Korçë), Germanos[1].
Après l'installation des autorités albanaises, nouvellement arrivées à Korçë, qui étaient accompagnées par des officiers néerlandais, de la Gendarmerie internationale, un soulèvement local éclate en faveur du mouvement d'Épire du Nord. Soúlios est l'un des chefs du soulèvement, mais il est blessé au combat lors d'une tentative d'assaut du quartier général de la police ennemie de la ville[1].
↑ ab et c(en) Ioannis Kaphetzopoulos, The Struggle for Northern Epirus, État-Major de l'Armée hellénique, , 578 p. (ISBN978-9-6078-9740-4), p. 184-185.
↑(en) Douglas Dakin, The greek strugle in Macedonia : 1897-1913, Thessalonique, Université de Londres, , 596 p. (lire en ligne), p. 363.
↑(en) Dimitri Pentzopoulos, The Balkan Exchange of Minorities and its Impact on Greece, C. Hurst & Co. Publishers, , 300 p. (ISBN978-1-85065-702-6, lire en ligne), p. 30.