La gestion conservatoire est un mode de gestion des milieux naturels ou semi-naturels qui a pour but de rétablir la biodiversité sur les sites profondément dégradés par les activités humaines.
La gestion conservatoire cherche à imiter au mieux les processus de résilience écologique et d'auto-entretien des milieux en œuvre dans la nature, et quand ils ne sont plus possible à remplacer le rôle d'espèces disparues (grands herbivores, grands prédateurs) par des techniques de gestion utilisant par exemple des moutons, bovins, chèvres, chevaux, ânes, etc.
Modalités
La gestion conservatoire peut s'appuyer sur :
des études sur la connaissance de l'espèce et de ses habitats
des outils spécifiques, dont des outils informatiques de modélisation, du suivi du patrimoine génétique, SIG[1], etc.
la réintroduction d'espèces fonctionnellement importantes comme le castor, pour sa capacité à restaurer et entretenir des zones humides (qui se rapproche alors pour partie de la gestion restauratoire) ou de grands herbivores domestiques[2] ou sauvages (pâturage naturel)[3].
Plante et citées (plateforme d'expérimentations et conseils techniques aux services espaces verts des collectivités)
Notes et références
↑Slater W, 1993, Introductory remarks, international Workshop. Designing spatial information systems to manage biodiversity information, 1-5 mars, Canberra, Australie, 5 pages
↑Groupe Zones humides, 2018, Zones Humides Infos no 94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide, Groupe Zones humides, « Pâturage traditionnel ou original en zone humide », sur snpn.com, .