Après avoir étudié le chant au Conservatoire de musique de Chicoutimi et l’interprétation à l'École nationale de théâtre du Canada, Gervais Gaudreault poursuit sa formation d’acteur à l’Atelier-Studio Kaléidoscope dirigé par Marthe Mercure. À partir de 1973, il collabore avec diverses compagnies montréalaises. À l'invitation de Gilles Maheu, il joint les Enfants du Paradis, compagnie devenue plus tard Carbone 14, où il approfondit sa recherche sur la voix et l’espace[2].
En 1975, il cofonde, avec l'autrice Suzanne Lebeau, Le Carrousel, compagnie de théâtre et joue dans les premières créations de la compagnie. Il a très tôt la piqûre pour la mise en scène; il dirige Une lune entre deux maisons (1981), première pièce du Carrousel à connaître un rayonnement international. Il a mis en scène dix-sept des 27 spectacles du Carrousel dont plusieurs ont été primés au Québec et à l'étranger : Gil, d'après le roman de Howard Buten Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué : meilleure production jeunes publics 1987-1988 (Association québécoise des critiques de théâtre/AQCT)[3]; Conte du jour et de la nuit : Grand Prix de Théâtre du Journal de Montréal en 1991[3]; Contes d'enfants réels : Meilleure production jeunes publics (AQCT, 1993 et Académie québécoise du théâtre, 1994)[4]; L'Ogrelet : Prix Teatralia 2000 (Madrid)[5]; Cuentos de niños reales : Premios Atina 2007, prix du meilleur spectacle étranger présenté en Argentine[4]; Le bruit des os qui craquent : Prix de la critique 2009 (remis par l’Association québécoise des critiques de théâtre)[6]; Chaîne de montage : proclamée Meilleure œuvre internationale présentée à Córdoba en 2015, PREMIO PROVINCIAL DE TEATRO 2016[7] et Gretel y Hansel : Premios Atina 2019, prix du meilleur spectacle étranger présenté en Argentine[8].
↑(es) lunateatral2, « Premios Atina 2018 », sur lunateatral2, (consulté le )
↑Chantale Cusson, « Chronologie », JEU, no 35, , p. 38–39 (lire en ligne, consulté le )
↑Carole Fréchette, « « Gil » », JEU, no 46, , p. 110–112 (lire en ligne, consulté le )
↑Louise Filteau, « « Comment vivre avec les hommes quand on est un géant » », JEU, no 54, , p. 170–172 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
↑Guylaine Massoutre, « Ce sont toujours les mêmes qui écopent : petit Navire », JEU, no 84, , p. 18–19 (lire en ligne, consulté le )
↑Guylaine Massoutre, « Le nouveau péril des bois : l’Ogrelet », JEU, no 90, , p. 40–43 (lire en ligne, consulté le )