Fille de Joseph Roussey né en 1850 en Franche Comté , tourneur sur métaux et ancien sous-officier, et de Marie-Françoise Harrière née en 1862 en Franche Comté[2], Germaine Wallon-Rousset est l'épouse et la collaboratrice du psychologue Henri Wallon[3], de 1917 à 1953. Le couple n'a pas eu d'enfants[4].
Elle présente en tant que coauteur avec son mari une communication sur La représentation des formes et l'apprentissage des labyrinthes à la 7ème Conférence internationale de psychotechnique en septembre 1931 à Moscou. En 1946, elle prononce un discours en hommage à Eugénie Cotton pour l'Union des femmes françaises[5].
Travaux
Germaine Wallon a notamment publié un ouvrage intitulé Les notions morales chez l'enfant en 1949[6]. Celui-ci a été réédité en 1959, puis de nouveau en 2015, sous la direction d'Émile Jalley et de Philippe Wallon.
L'auteur fait une étude comparative, au point de vue des différentes valeurs du jugement moral, en montrant leurs ressemblances et leurs différences, chez garçons et filles d'âge scolaire: méchanceté, bonté, bravoure, malhonnêteté, action honteuse[7].
Les conclusions originales sur la relative autophilie sexuelle de la morale enfantine se prêtent à d'intéressantes comparaisons sur ces points de vue avec les vues classiques de la psychanalyse, ainsi qu'avec la perspective de Jean Piaget sur le jugement moral en 1932, mais aussi avec les travaux d'autres auteurs comme René Zazzo ou Lawrence Kohlberg[7].
Publications
Les notions morales chez l'enfant, essai de psychologie différentielle : filles et garçons, Paris, PUF, [1949] 1959, rééd. par Émile Jalley et Philippe Wallon, Paris, L'Harmattan, 2015.
↑(en) On the way to myself: Communications to a friend, par Charlotte Wolff, éditions Routledge, 1969, rééd. 2016, page 83, à consulter sur Google Books.
↑ a et bLes notions morales chez l'enfant, quatrième de couverture, L'Harmattan, 2015.