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Koh travaille à Vancouver, mais elle se définit comme « sans domicile fixe ». Son art représente l'utilisation d'objets quotidiens et de concepts familiers pour illustrer l’interaction des relations humaines naissantes[1],[3]. Par exemple, son œuvre Call est composée d'un vieux téléphone dans un espace public. Lorsque le téléphone est décroché, il compose au hasard un numéro d'un participant qui a accepté d'avoir des conversations avec des étrangers à n'importe quel moment de la journée.
Il n'y a pas d’œuvre signée « Germaine Koh ». Elle utilise beaucoup de matériaux différents pour créer ses œuvres, et chaque pièce dégage une idéologie, comme elle l'explique lors d'une entrevue avec Mathew Kabatoff sur Rhizome.org[4]: « Je caractériserais mon travail dans son ensemble comme une tentative d'être attentive à la poésie de la vie ordinaire en me concentrant sur les phénomènes qui façonnent l'expérience quotidienne, et qui souvent, passent inaperçus ».
Le travail de Koh est présenté dans de nombreuses galeries à travers le monde, notamment le Baltic Centre for Contemporary Art en 2005, la Liverpool Biennial et la Art Gallery of Alberta en 2004, Frankfurter Kunstverein, Bloomberg Space et le Musée d'art contemporain de Montréal[5]. En 2004, elle est finaliste du Prix artistique Sobey et, en 2010, elle remporte un prix Viva[5].
Autres projets
En plus de son travail artistique, Koh est cofondatrice de la maison de disques et de la société de gestion d'artistes torontoise Weewerk[1],[6]. De plus, elle a pratiqué le volleyball et le badminton inter-universitaire à l'Université d'Ottawa et a été capitaine de l'équipe de roller derby, les étoiles de Terminal City. Sa relation entre la créativité et l'athlétisme a mené à la création du prix Koh-Verchere pour l'excellence athlétique et créative, un prix décerné par l'Université d'art et de design Emily Carr, et à la création de la Vancouver League qui jouent à des jeux créés par les participants[7],[8].
Publications
Germaine Koh, Crowd Shyness. Germaine Koh, Morris and Helen Belkin Art Gallery, University of British Columbia, Vancouver, Colombie Britannique, Canada. 2020[9].
Germaine Koh, Weather Systems. Sarah Cook Markus Meissen and Startsev, Yulia. Kamloops Art Gallery, Kamloops, BC. 2013. (ISBN9781895497816)[5]
Germaine Koh, Overflow. Clint Burnham et Hank Bull, Vancouver International Centre for Contemporary Asian Art (Centre A), Vancouver, Colombie Britannique, Canada. 2007[10].
Germaine Koh, Works. Patrice Loubier, Ken Babstock, and Gerrit Gohlke, Berlin, Allemagne: Künstlerhaus Bethanien. 2005. (ISBN3932754611)[11]
Open Hours: An Exhibition by Germaine Koh. Rosemary Heather, Germaine Koh and Steve Reinke, McMaster Museum of Art. Hamilton, ON. 2002. (ISBN1894088360)[13]
Germaine Koh. Laura U. Marks et Keith Wallace, Contemporary Art Gallery, Vancouver, Colombie Britannique, Canada. 2001[14].
Germaine Koh, Journal. Alan Reed, Latitude 53, Edmonton, Alberta, Canada. 2000[15].
Germaine Koh, Des gages. Joceline Chabot, Centre des arts actuels Skol, Montréal, Québec, Canada. 1998[16].
Germaine Koh, Personal. Jan Allen et Wayne Baerwaldt, Agnes Etherington Art Centre, Kingston, Ontario, Canada. 1997[17].
↑(en) Germaine Koh, Crowd Shyness, Morris and Helen Belkin Art Gallery, University of British Columbia, (lire en ligne)
↑(en) Clint Burnham et Hank Bull, Germaine Koh : Overflow, Vancouver International Centre for Contemporary Asian Art Centre A, (ISBN978-0-9732711-5-7, lire en ligne)
↑Koh, Germaine, 1967-, Heather, Rosemary, 1963- et McMaster Museum of Art., Open hours : an exhibition by Germaine Koh : September 1 through October 20, 2002, McMaster Museum of Art, McMaster Museum of Art, (ISBN1-894088-36-0 et 978-1-894088-36-7, OCLC50401697, lire en ligne)