La création d'une structure sarthoise de l’Union des femmes françaises (UFF) est permise par Germaine Guesnay, dont elle devient secrétaire départementale en 1949[1],[2].
Elle devient membre du bureau fédéral du PCF de 1950 à 1959 puis secrétaire fédérale responsable des questions féminines de 1959 à 1962 et redevient ensuite membre du bureau fédéral[1]. En avril 1950, elle intervient auprès des ouvriers d'une usine de La Flèche qui fabrique des bombes pour la guerre d'Indochine[3] et est condamnée à trois mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 5 000 francs[1]. Elle travaille au comité d’entreprise de l’usine Renault du Mans comme secrétaire-dactylographe en 1952 à la suite de son licenciement[1].
Elle rejoint le comité départemental du Secours populaire français en 1970 et en devient secrétaire en 1974[1], poste qu'elle quitte à l'âge de 76 ans[4]. Elle est élue au comité national de l'association en 1977[5].
Engagement politique
Germaine Guesnay est élue conseillère municipale du Mans de 1953 à 1959 et est présente sur la liste PCF en 1959, 1965 et 1966, sans succès électoral[1].
Notes et références
↑ abcdefgh et iGérard Boëldieu, « GUESNAY Germaine », dans épouse FROGER, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
↑Robert Jarry, Les Communistes au cœur des luttes des travailleurs sarthois [1920-1970]., Fédération sarthoise du Parti communiste franc̜ais, (lire en ligne).
↑Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, (lire en ligne).
↑« Le XVIe congrè a élu », sur Gallica, La Défense, Secours rouge international Section française, (consulté le ), p. 13.