Il est membre du parti nazi dès le (numéro de membre 617 194), et membre de la SS de décembre 1932 à juillet 1933 et de nouveau à partir de 1936 (numéro SS 213.323). Entre-temps, il est médecin expert auprès de la police de 1933 à 1934, ce qui l'oblige à quitter la SS. Il exerce ensuite jusqu'en 1939, comme médecin en dehors de la SS.
En octobre 1939, il est enrôlé dans la Waffen-SS avec le grade de SS-Unterscharführer et envoyé au centre d'immigration de Posen, dédié à la réinstallation des Allemands des pays baltes. En janvier 1941, alors qu'il a le grade de SS-Untersturmfuhrer, il suit une formation militaire et médicale de trois mois à Hambourg-Langenhorn, avec la SS-VerfügungstruppeGermania.
Selon ses propres déclarations, il est entré dans l'administration des camps de concentration parce qu'on lui avait promis à l'époque que son service là-bas ne durerait que six mois et que cela lui servirait de préparation au service médical du front, où il avait toujours voulu aller. Après six mois cependant, on lui aurait objecté qu'« il n'est pas concevable pour un médecin plus âgé de travailler au front sous les ordres d'un médecin plus jeune ».
Dans le premier des sept procès de Ravensbrück, les témoins rapportent unanimement qu'il a maltraité et insulté les femmes lors de prétendues visites médicales. C'est également Schiedlausky qui a lui-même demandé au commandant du camp les prisonniers nécessaires aux expériences médicales nazies. Schielausky nie les faits et expose au le tribunal qu'il n'a participé qu'à des opérations, mais pas à des sélections ou à des expériences.
Le 3 février 1947, il est condamné à mort à Hambourg. Sa mère et sa femme font un recours en grâce au motif qu'il est un bon médecin et ne peut donc avoir commis les crimes dont on l'accuse. Les demandes sont rejetées et Schiedlausky est transféré à Hamelin, où il est pendu le 3 mai 1947 à 9h37.
Schiedlausky a commis les crimes suivants :
expériences de régénération osseuse, musculaire et nerveuse sur des personnes en bonne santé[1] ;