Les centres de recherche de Ritter concernent l'histoire politique, militaire et culturelle allemande. Ritter fait partie des nationaux conservateurs. S'il cautionne les débuts du régime nazi et sa politique étrangère, il s'en détourne vite et entre à la Bekennende Kirche.
Ritter est partisan des conservateurs nationalistes et, depuis 1929, membre du Parti populaire allemand (DVP)[1]. Il est favorable au retour à la monarchie. Dans les premiers temps du régime nazi, Ritter appuie le nouveau régime et sa politique extérieure, mais les persécutions contre les chrétiens le font bientôt basculer dans l'opposition, car Ritter est lui-même de confession luthérienne. Il rejoint l’Église confessante, un mouvement de fidèles opposés à la « mise au pas » voulue par les nouveaux maîtres du pays. Son essai Machtstaat und Utopie (1940) inspire entre autres Hans Scholl[2]. Impliqué dans l’attentat de 1944 contre Hitler, il est incarcéré jusqu'à l'armistice.
Christoph Cornelißen(de): Gerhard Ritter. Geschichtswissenschaft und Politik im 20. Jahrhundert, Düsseldorf 2001 - Aktuellste und umfangreichste Biografie zu Ritter
Andreas Dorpalen(de): Gerhard Ritter. In: Hans-Ulrich Wehler (Hrsg.): Deutsche Historiker (= Kleine Vandenhoeck-Reihe. Band 331–333). Band 1, Vandenhoeck und Ruprecht, Göttingen 1971, S. 86–99.