Georgette Paul (née Catherine Agadjanian à Petrograd le [1] et morte en 1990) est une écrivaine française d'origine arménienne[2]. Mère du réalisateur Francis Veber.
Biographie
Contexte Famillial
Son père, Karapet Agadjaniantz(en), est un docteur en médecine russo-arménien reconnu, psychiatre et neurologue. Il est né à Tiflis et à étudié à Saint-Petersbourg, où il a eu Catherine en 1911. Il était lui même le fils de Sarkis Agadjaniantz, ArchiprêtreApostolique Arménien et de Deniche Mamikonian. Catherine serait ainsi une lointaine descendante de la dynastie des Mamikonian, qui règna sur l'Arménie au Ve siècle[3],[4].
Sa mère Anna Davidoff est née en 1885 à Armavir, peu d'informations sont disponibles.
Catherine a deux grands frères, Nicolas (1909-1993) et Georges (1910) avec qui elle grandira et habitera au moins jusqu'en 1931[5].
Histoire
Catherine serait arrivée à Paris enfant, vers 1924 avec ses parents et ses deux frères. Habitant initialement à Paris 16e, ils s'installeront dans le 8e arrondissement quelques années plus tard[6].
En 1932, alors qu'elle à 20 ans, elle tente une première union avec un cinégraphiste duquel elle divorcera seulement deux ans plus tard, en 1934[7].
En 1933, le 24 octobre, alors que ses parents se font naturaliser Français, elle obtiendra également la nationalité française, par effet collectif[8].
En 1935, Catherine Agadjanian épouse l'écrivain français d'origine juive Pierre-Gilles Veber. Avec lui, elle aura peu après deux enfants : le réalisateur Francis Veber en 1937 et une fille, elle-même mère de l'écrivaine Sophie Audouin-Mamikonian.
Elle était amie avec Anna Boudaghyan, metteur en scène arménienne reconnue qui vivait aussi à Paris. Celle-ci contribua à la carrière littéraire de Catherine et à celle de son mari de par ses nombreuses relations[9].
Son père décède en 1955 et son mari en 1968.
Elle meurt en 1990.
Œuvre
Elle publiera 43 recueils de nouvelles et romans entre 1942 à 1980, dont :
Fantôme (1942)
Alice (1945)
Neiges (1949)
La Blonde enchanteresse (1955)
Mademoiselle Fanny, pièce de théâtre en trois actes, coécrite avec Gabriel Arout, d'après une nouvelle de Pierre Veber (montée en 1956[10], publiée en 1957[11])