À 15 ans, Scheyermann est déjà assez habile pour aller remplir les fonctions d'organiste à l'abbaye de Foucarmont, dans la Haute Normandie. Après trois années de séjour dans ce lieu, il se rend à Paris, où il trouve son ancien ami Méhul qui lui fait continuer ses études d'harmonie, et lui fait obtenir des leçons de Nicolas Séjan pour l'orgue.
Au mois de septembre 1789, il accepte la position d'organiste et de directeur des concerts de la ville, à la Rochelle, où il passe dix années.
De retour à Paris, en 1801, avec l'intention de s'y livrer à la culture de l'art, il ne s'y arrête cependant que huit mois, parce que des propositions avantageuses lui sont faites pour aller s'établir à Nantes, où s'écoule le reste de sa vie.
Il y donne des leçons de musique, et particulièrement à François Benoist[1].
Œuvres
Trois sonates pour piano et violon, op. 1 ; Paris, Porro.
Deux sonates pour piano et violon ou flûte, op. 2 ; Paris, Sieber.
Pastorale pour piano et harpe ; Ibid.
Deux recueils de romances avec accompagnement de piano ; Paris, Leduc.
Le Couronnement de Numa Pompilius, opéra en deux actes, composé pour le théâtre de Nantes (en manuscrit).
Plusieurs cantates avec orchestre (en manuscrit).
Trois concertos pour le piano (en manuscrit).
Symphonie concertante pour deux pianos et orchestre (en manuscrit).
Trio concertant pour piano, flûte et basson obligés (en manuscrit).
La Bataille d’Austerlitz, symphonie militaire (en manuscrit).
Une ouverture à grand orchestre (en manuscrit).
Beaucoup de morceaux détachés pour le piano.
Plusieurs morceaux pour des loges de francs-maçons (en manuscrit).
Notes et références
↑Guy Bourligueux, François Benoist : un maître nantais oublié (version, abrégée, revue et corrigée, de l'étude Autour de Franck, Benoist et Scheyermann (notes historiques), parue dans la Revue Belge de Musicologie, vol. XLVII, 1993, p. 213-228) [lire en ligne].
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Paul Vandevijvere, Dictionnaire des compositeurs francs-maçons, traduit par Guy Bastiaensen, Louvain-la-Neuve : EME Éditions (collection Explorations maçonniques), 2015