En , il est nommé directeur général de la SOMIVAL (Société de mise en valeur de l'Auvergne et du Limousin)[4]. En , Jacques Chirac le nomme chargé de mission à son cabinet de ministre de l'Agriculture[7],[6]. En , il lui confie la création de l'Office national du bétail et des viandes (ONIBEV)[4].
Élu en Corrèze
Maire de Meymac en Corrèze[7],[6], de 1977 à 1995, conseiller régional en 1980[7], puis conseiller général pour le canton de Meymac en 1988[7],[6] et vice-président du conseil général, Georges Pérol est présenté comme « un ami de Jacques Chirac ».
Il est directeur général l'Office public des HLM de Paris à partir de 1982 et transforme l'organisme en Office public d'aménagement et de construction (Opac) de la ville de Paris de 1987 à 1993[7].
En 1995, il est mis en examen par le juge Éric Halphen pour trafic d'influence dans le cadre de l'affaire des HLM de Paris[7],[6]. L'affaire aura pour lui des conséquences politique immédiate avec sa défaite aux municipales[5].
En 2006, en l'absence de tout responsable politique, c'est Georges Pérol qui fait figure de clé de voûte de ce que l'on appelle l'« affaire des HLM de Paris », vaste système de versements de commissions par les entreprises et de détournement de procédures dans l'attribution de marchés publics de l'OPAC de Paris.
Le tribunal correctionnel de Paris le condamne à deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende pour détournement de fonds publics[9].
Les bénéficiaires de marchés publics de l'office HLM de Paris auraient largement financé (plus de 5 millions de francs) une Association des amis du Centre d'art contemporain (CAC) de Meymac[8] ou l'association Essor du Limousin. Ainsi, après le départ de Georges Pérol de l'OPAC, le CAC de Meymac constatera à regret un « effritement » des dons.
Bénévolat
En , à l'âge de 85 ans, Pérol était toujours actif, travaillant bénévolement, au sein du parc naturel de Millevaches, avec le communiste Christian Audouin[10]. Il affirmait avoir voté pour François Hollande[10].
Georges Pérol (directeur général de l'OPHVP), « L'art de composer Paris : L'OPHVP », PCM, no 1, , p. 25-27 (lire en ligne)
Georges Pérol (directeur de publication), La Lettre du conseiller général de Meymac, 1999-2008 (SUDOC048761699)
Georges Pérol, « De la première charte… au nouveau parc », Millevaches, Gentioux-Pigerolles, PNR de Millevaches en Limousin, vol. Hiver 2013, , p. 7 (ISSN1774-6876, lire en ligne)
↑ abcd et eMarc Ambroise-Rendu et Michel Dubreuil, « Georges Pérol, serviteur dévoué, en Corrèze comme à Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cPhilippe Defawe, « L’ancien directeur de l'OPAC minimise ses liens avec le RPR », Le Moniteur, (lire en ligne).
↑ abcde et f« La justice relance les affaires de financement politique », Les Échos, (lire en ligne).
↑ abcde et fKarl Laske, « HLM-Paris : Georges Pérol mis en examen. L'ancien directeur général de l'Opac de Paris est poursuivi pour trafic d'influence », Libération, (lire en ligne).