Il devient lui-même journaliste et conférencier, et fonde en 1930 la société félibréenne La Tour Magne (qui fusionne la Jouvènço et la société Nemausa d'Albert Eloy-Vincent)[2]. Entrant ensuite en littérature, il se promet : « Je n'écrirai rien qui ne soit à la terre dont je proviens[1]. » Il publie divers recueils de poèmes[1]. Il exerca la profession de bijoutier.
Après la Libération, il collabore au Monde, aux Nouvelles littéraires et au Midi libre ; il reprend en 1946 la direction de La Chronique nîmoise, fondée par Paul Guiraud, qui paraît jusqu'en 1952[1]. En 1952, il est élu majoral du Félibrige[1], (Cigalo de la Patrio), et en 1970 membre de l'Académie de Nîmes[3]. En 1968, il publie Dins li carriero au tems passa, où il cherche à immortaliser les « petits métiers » (rémouleur, tondeur de chien, arracheur de dents, etc.) de Nîmes.
Il est à l'origine de la création en 1941 du groupe folklorique nîmois Lou Velout de Nîmes, dont les activités perdureront jusqu'en 1972.
Il est l'époux de Geneviève Ribard, autrice de Fleurs amères et d'Heures lentes[4].
« Martin (Georges) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 85.