Il laisse son travail à l'OPT lorsqu'il est choisi en comme l'un des deux représentants de l'aire Ajië-Aro au Sénat coutumier tout juste créé par le statut de l'Accord de Nouméa[1]. Il exerce la présidence tournante annuelle de cette institution du [2] au [3].
Il est reconduit au Sénat coutumier pour un mandat de cinq ans lors du renouvellement du [4]. Il cesse d'exercer ses fonctions de sénateur coutumier le à la suite de son élection comme conseiller provincial[5].
Cadre du Parti travailliste
Il participe à la création en 2007 du Parti travailliste, bras politique de l'USTKE situé à l'extrême gauche de l'échiquier néo-calédonien. Il en devient le vice-président. Il mène la liste de cette formation à l'élection municipale de à Houaïlou : elle obtient 278 voix et 15,95 % des suffrages exprimés au 1er tour (4e meilleur résultat sur 5 candidatures) puis 262 votes (12,55 %) au 2e tour (également 4e score sur 5), pour 2 élus sur 27. Georges Mandaoué devient ainsi conseiller municipal d'opposition face à la majorité de l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) du maireValentine Eurisouké (issue du FLNKS et du Parti de libération kanak, dit Palika).
Pour les élections provinciales du , il est en troisième position sur la liste travailliste emmenée par le conseiller municipal de PouéboRock Doui en Province Nord. Celle-ci obtient le troisième meilleur score, derrière l'UNI du président Palika de l'Assemblée sortante Paul Néaoutyine et l'Union calédonienne (UC) du maire de CanalaGilbert Tyuienon, avec 2 593 voix, 11,97 % des suffrages exprimés et 3 élus sur 22 (dont 2 sur les 15 également envoyés au Congrès). Georges Mandoué fait donc son entrée au sein de l'institution provinciale dont il prend la présidence de la Commission de la femme.
Pour les élections provinciales du , il est la tête de liste du Parti travailliste dans le Nord : il forme alors une alliance avec la Fédération des comités de coordination indépendantistes (FCCI), petit parti indépendantiste n'ayant plus d'élus provinciaux depuis 2004, et avec certains dissidents de l'UC, dont l'ancien maire de Ouégoa Joël Carnicelli. Ils arrivent finalement derniers parmi cinq listes candidates, avec 1 497 voix et 6,4 % des suffrages exprimés, mais moins de 5 % des inscrits, ce qui les empêche d'obtenir le moindre siège. Il n'est pas reconduit dans le gouvernement formé après ce scrutin, le .
Directeur du Développement Durable de Vale Nouvelle-Calédonie
Crée en , la Direction du Développement Durable rassemble l’ensemble des actions existantes de Vale NC en matière sociale et environnementale. Elle est conduite par Georges Mandaoué.