Georges Jantzy, né à Sainte-Marie-aux-Mines le et mort à Reims le [1], a été responsable de plusieurs harmonies à Reims. Il a consacré une grande partie de sa vie à la musique.
Biographie
Georges est le fils de Chrétien Jantzy et de Madeleine Bentz. Il est né à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin, le , et est mort à Reims le . Il est issu d’une famille alsacienne fixée à Reims en juin 1863. Il épousa Joséphine Augustine Naegelen (1865-1955) et repose au Cimetière du Sud de Reims[1].
En 1867, il entre comme bugle à la Musique Municipale dirigée par Gustave Bazin.
Le , il s’engage pour la durée de la guerre et reste incorporé jusqu’en 1875.
De retour à Reims, il fonde la fanfare « La Fraternelle ». Dès sa formation, la fanfare est sollicitée pour devenir la section musicale de la société de gymnastique « La Fraternelle »[2]. De 1877 à 1879, il est le sous-directeur de la fanfare avant d’en devenir le directeur. En 1880, la fanfare est dissoute à la suite d'une discorde au sein de la société de gymnastique.
Courant du mois de janvier 1881, Georges Jantzy avec Emile Godret et Jacob Heitz, premier président, créent la « Fanfare du 3e Canton ».
Après avoir travaillé comme tisseur en peigné à l’usine du Mont-Dieu, Georges Jantzy entre au service de l’Hôtel de Ville en août 1884. Il évolue jusqu'à parvenir au grade de chef de bureau des Contributions.
La formation conserve la dénomination de « Fanfare du 3e Canton » jusqu’en 1913. A cette date, un legs généreux de Victor Lambert permet sa transformation en « Harmonie du 3e Canton ».
Georges Jantzy prend sa retraite en mars 1915 mais continue cependant à apporter son concours, en 1919, pour la reconstitution des archives de son ancien service[3].
Distinctions
Hommage
Le square Victor Hugo a été rebaptisé à son nom en 1938 avec l’installation d’un buste de bronze d’Edouard Sediey à l'effigie de Georges Jantzy.