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Docteur en médecine et ancien directeur des opérations, Georges Dallemagne exerce sur le terrain en Afrique et en Asie avec Médecins sans frontières[1].
Il est député fédéral belge du au et ensuite à partir du en remplacement de Joëlle Milquet, nommée au gouvernement fédéral, et ce jusqu'en .
Il est ensuite sénateur (du au et du au ), échevin des propriétés communales, des sports et de la propreté publique (2001-2004) et ancien conseiller communal (2001-2004 et - ) de la ville de Bruxelles.
Le , il devient député fédéral en remplacement de Myriam Delacroix-Rolin, démissionnaire, et ce jusqu'au .
En , il supplée comme député fédéral Céline Fremault devenue ministre bruxelloise.
Il se rend en Syrie en 2015 et assure les autorités de ce pays de sa solidarité face au terrorisme[3]. Cette prise de position vaut à Georges Dallemagne des accusations en complaisance à l'égard du régime de Bachar el-Assad[4].
De sa création en janvier 2020 jusqu'en octobre 2021, Georges Dallemagne fut membre de L'Observatoire des fondamentalismes[5], créé à Bruxelles par Fadila Maaroufi[6].
En 2023, il déclare mettre fin à sa carrière parlementaire et ne se représente pas aux élections de 2024 [7].
Polémique sur le voile islamique
En mai 2021, Georges Dallemagne est co-auteur de l'ouvrage Cachez cet islamisme ; Voile et laïcité à l’épreuve de la cancel culture[8].
Le 29 mai 2021, au cours d’une interview accordée à la radio la Première[9], il affirme que « [s]i le voile n’était que la revendication d’une affirmation ou d’une religion, il ne poserait pas de problème. En fait, à travers le voile, il y a aussi une revendication politique, radicale, qui ne veut pas de notre modèle de société, ne veut pas de nos valeurs, et les combat. »Joëlle Milquet, ancienne présidente du cdH, y réagit sur Twitter, déclarant que « [c]ette manière simpliste de généraliser les choix d'un grand nombre de femmes belges comme synonymes d'un refus de nos valeurs et de notre société n'est juste pas acceptable et me fait penser à des propos extrêmes entendus ailleurs. »[10]Maxime Prévot tente d’éteindre la polémique en exprimant une position similaire à celle de Georges Dallemagne[11], mais ses propos sont assimilés à un recadrage du député[12].
Selon plusieurs élus, Georges Dallemagne « abuse de sa fonction de député fédéral pour mener, au nom d’une lutte contre le radicalisme religieux, une campagne d’amalgames, ciblant les musulmans (...). Ses propos manquent de nuances et renforcent encore plus un climat de suspicion islamophobe[13]. »Véronique Lefrancq et Ahmed El Khannouss pointent une accumulation de « dérapages » perçus comme autant d’attaques stigmatisantes et sans nuances contre l’islam et les musulmans[14].