Une fille, Gilberte, naît en 1926 de son mariage. Georges est fonctionnaire municipal dans sa ville natale, où il atteint le grade de chef de service[2].
À l'âge de 22 ans, en 1925 il s'implique dans le syndicalisme : à la mairie de Bordeaux il devient secrétaire de la section du personnel ouvrier, puis secrétaire général du syndicat CGT. À ce titre il est délégué en septembre 1935 au 29e congrès national de la centrale syndicale, puis au 36e en mars 1936 : il y représente la fédération des services publics[2].
En 1937 il devient secrétaire de la fédération CGT des services publics et de santé, fonction qu'il exercera jusqu'à son arrestation. Il est en août 1939 au nombre des dirigeants de la CGT qui signent ma déclaration qui condamne le pacte germano-soviétique[2].
Actif politiquement à la SFIO, il participe pendant l'été 1940 à la mise en place en Gironde d'un Comité d'action socialiste dirigé par Fernand Audeguil. En liaison avec Henri Ribière il monte et dirige un groupe clandestin rattaché à Libération-Nord. Sous divers pseudonymes (Canevas, Brasseur, Borgeois ou Bernardet) il participe à plusieurs actions de résistance, y compris dans les Landes et dans le centre de la France, et devient le chef régional des Mouvements unis de la Résistance pour la région B[2],[3].
La police française l'interpelle à Bordeaux le [4] et le livre à la Gestapo qui le torture[1]. Le [3] les Allemands le déportent en Autriche à Mauthausen, puis à Melk dans une annexe de ce camp où il meurt en janvier 1945[2].