À sa mort, en 1994, Lise Gauvin lui rend hommage : « Toujours à l'affût des questions posées par les différentes avancées du savoir, G.-André Vachon possédait un sens critique aigu doublé d'une vaste érudition. L'un et l'autre étaient aimantés par une interrogation sans cesse reprise, au risque du ressassement, à partir de quelques notions fondamentales et toujours irrésolues : la question de l'origine, celle de l'identité, celle de la langue… Ce sont ces questions/méditations qui traversent l'ensemble de son œuvre et en assurent l'unité »[5].
Publications
Livres
Le Temps et l'espace dans l'œuvre de Paul Claudel : expérience chrétienne et imagination poétique, Paris, Seuil, coll. « Pierres vives », 1965, 401 p.
Une tradition à inventer, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, coll. « Conférences J.-A. de Sève », no 10, 1968, 27 p.
Rabelais tel quel, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, coll. « Lectures », 1977, 144 p. (ISBN0840503458)
Esthétique pour Patricia. Suivi d'un écrit de Patricia B., Montréal, Presses de l'Université de Montréal, coll. « Lectures », 1980, 144 p. (ISBN2760604918)
Toute la terre à dévorer, Paris, Seuil, 1987, 187 p. (ISBN2020095998)
« Conclusions et perspectives », dans Fernand Dumont et Jean-Charles Falardeau (sous la dir. de), Littérature et société canadiennes-françaises, Québec, Presses de l’Université Laval, 1964.
« Le domaine littéraire québécois en perspective cavalière », dans Pierre de Grandpré (sous la dir. de), Histoire de la littérature française du Québec. Tome I, Montréal, Beauchemin, 1967, p. 27-33.
« Une tradition à inventer », dans Littérature canadienne-française, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Conférences J.-A. de Sève », 1969, p. 267-289.
« L'acquisition d'une culture », Orphée, no 2, 1970.
« Le colonisé parle », Études françaises, vol. 10, no 1, 1974, p. 61-78.[1]
« Le roman. Une littérature qui se louisianise ? », Études françaises, vol. 7, n° 4, 1971, p. 411-424 (lire en ligne).
« Québec, fin de siècle », dans Autrement, le Québec. Conférences 1988-1989, Montréal, Université de Montréal, Département d’études françaises, coll. « Paragraphes », no 2, 1989, p. 51-65. (ISSN0843-5235)
« Qui serons-nous ? », Liberté, no 212, , p. 113-126. (ISSN0024-2020)
« Le français des Québécois », Liberté, no 213, , p. 178-186. (ISSN0024-2020)
« Tradition, lecture, culture », dans Joseph Melançon, Nicole Fortin et Georges Desmeules (sous la dir. de), La lecture et ses traditions, Québec, Nuit blanche éditeur, coll. « Les Cahiers du Centre de recherche en littérature québécoise de l'Université Laval », série « Colloques », 1994, p. 233-243. (ISBN2-921053-24-1)
↑Claude Corbo, Les Jésuites québécois et le cours classique après 1945, Sillery, Septentrion, 2004, p. 39 (ISBN2-8944-8384-8).
↑Réginald Hamel, John Hare et Paul Wyczynski, Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal, Fides, 1989, p. 1320.
↑Lise Gauvin, « Présentation. Trentième anniversaire. Hommage à Georges-André Vachon », Études françaises, vol. 31, no 2, , p. 4 (ISSN1492-1405, lire en ligne)
↑Lise Gauvin, « Présentation. Trentième anniversaire. Hommage à Georges-André Vachon », Études françaises, vol. 31, no 2, , p. 3 (ISSN1492-1405, lire en ligne)
Voir aussi
Sources
Dumont, François, « La théorisation de l’essai au Québec », dans Joseph Melançon (sous la dir. de), Le discours de l’université sur la littérature québécoise, Québec, Nuit blanche éditeur, série « Recherche », 1996, p. 331-356. (ISBN2-921053-52-7)
Davaille, Florence, « Les dessous de la littérature : quand Georges-André Vachon pousse Ahmadou Kourouma à récrire Les soleils des indépendances », Études françaises, vol. 50, no 1-2, 2014, p. 24-47. (ISBN978-2-7606-3440-4) (ISSN0014-2085)
Gauvin, Lise, « Présentation. Trentième anniversaire. Hommage à Georges-André Vachon », Études françaises, vol. 31, no 2, automne 1995, p. 3-10.[2]