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Fonction
Conseiller princier
Naissance	17 juin 1859; Wrocław
Décès	11 mai 1931 (à 71 ans); Halle-sur-Saale
Nationalité	allemande
Formation	Université de Wrocław
Activités	Philologue classique, professeur d'université, historien, érudit classique
Fratrie	Felix Wissowa (d)
Conjoint	Helene Wissowa (d)
Enfants	Richard Wissowa (d); Gertrud Wissowa (d); Fritz Wissowa (d)
A travaillé pour	Université de Marbourg; Université Martin-Luther de Halle-Wittemberg
Membre de	Institut archéologique allemand; Marburger Burschenschaft Rheinfranken (d); Académie des sciences de Göttingen; Académie bavaroise des sciences; Graeca Halensis (d)
Distinctions	Ordre de l'Aigle rouge, 3e classe; Docteur honoris causa de l'université de Wrocław
Archives conservées par	Universitäts- und Landesbibliothek Sachsen-Anhalt (d)

Georg Otto August Wissowa, né le 17 juin 1859 près de Breslau et mort le 11 mai 1931 à Halle (Saale), est un philologue allemand né à Neudorf.

Biographie

Wissowa poursuit ses études secondaires au St. Matthias-Gymnasium, puis étudie à l'université de Breslau. Il devient professeur en 1886 à l'université de Marbourg, puis à l'université de Halle en 1895. En 1888, il devient également membre d'honneur de l'association philologique et historique, qui se fond plus tard dans la Marburger Burschenschaft Rheinfranken (de), dont il fait partie jusqu'à sa mort.

Wissowa se spécialise dans l'étude de la religion de la Rome antique. Il est principalement connu aujourd'hui pour la Realencyclopädie der Classischen Altertumswissenschaft, encyclopédie portant sur les études classiques publiée par August Pauly (1796-1845) en 1839. En 1890, Wissowa commence à travailler sur la nouvelle édition, pensant pouvoir terminer ce projet en dix ans. Celui-ci ne sera toutefois pas terminé avant les années 1970 et la publication du dernier des quatre-vingt-trois volumes de l'encyclopédie.

Son autre œuvre majeure est son ouvrage publié en 1902 sur la religion romaine intitulé Religion und Kultus der Römer dans lequel il étudie le développement de la religion romaine et en décrit les dieux et les pratiques religieuses de manière structurée.

Wissowa a publié également une révision de la Sittengeschichte Roms (Histoire morale de Rome) de Ludwig Friedländer. Il a participé à l'encyclopédie de la mythologie grecque et romaine (Ausführlichem Lexikon der griechischen und römischen Mythologie) de Wilhelm Heinrich Roscher et a édité la deuxième édition du Römische Staatsverwaltung, vol. III (1885) de Joachim Marquardt. Le professeur Wissowa a dirigé Hermes (revue de philologie) de 1914 à 1922.

Bibliographie

Franz Gundlach (de): Catalogus professorum academiae Marburgensis 1527–1910. Marburg 1927, S. 340f.
Otto Kern: Georg Wissowa. Gedächtnisrede im Namen des Instituts für Altertumswissenschaft im Robertinum, gehalten in der Aula der Vereinigten Friedrichs-Universität Halle-Wittenberg am 17. Juni 1931 (= Hallische Universitätsreden. Band 51). Halle 1931.
Otto Kern: Georg Wissowa †. In: Gnomon. Band 7, 1931, S. 398–400.
Otto Kern: Georg Wissowa. In: Jahresbericht über die Fortschritte der klassischen Altertumswissenschaft. Band 245, 1934, Nekrologe, S. 120–145 (mit Schriftenverzeichnis; = Biographisches Jahrbuch für Altertumskunde, 60. Jahrgang).
Franz Zimmermann (de): Gelehrter und Buchhandel. In: Börsenblatt für den deutschen Buchhandel. Band 108, 1941, S. 70 f.
Gert Audring (de) (Hrsg.): Gelehrtenalltag. Der Briefwechsel zwischen Eduard Meyer und Georg Wissowa (1890–1927). Hildesheim 2000.
Wolfhart Unte: Georg Wissowa (1859–1931) als Promotor der klassischen Altertumswissenschaft. In: Jahrbuch der Schlesischen Friedrich-Wilhelms-Universität zu Breslau. Band 40/41, 1999/2000, S. 327–356. Nachdruck in: Ders.: Heroen und Epigonen. Scripta Mercaturae, St. Katharinen 2003 (ISBN 3-89590-134-2), S. 367–398.
Jörg Rüpke: Fasti sacerdotum. Die Mitglieder der Priesterschaften und das sakrale Funktionspersonal römischer, griechischer, orientalischer und jüdisch-christlicher Kulte in der Stadt Rom von 300 v. Chr. bis 499 n. Chr. Teil 3: Quellenkunde und Organisationsgeschichte. Wiesbaden 2005, S. 1557–1566.