Georg Bernhard, né le à Berlin et mort le à New York, est un journaliste et écrivain allemand, qui a lutté contre le nazisme. D'origine juive et contraint à fuir l’Allemagne en 1933, il co-fonde un grand titre de la presse d’opinion allemande en exil, le Pariser Tageblatt.
En 1933, avec l'arrivée au pouvoir des nazis, Bernhard s'exile et émigre à Paris, via Copenhague. En , il fonde avec des amis le Pariser Tageblatt(de), journal de l'opposition allemande[1].
En 1940, comme beaucoup d'émigrés allemands, il est interné. Il est retenu au camp de Bassens, avant de parvenir à quitter la France pour les États-Unis en 1941. Il meurt en exil à New York[2].
Pseudonymes
Georg Bernhard écrit également sous les pseudonymes de Gracchus et Plutus[3].
Publications (choix)
Land oder Geld, Stuttgart, Deutsche Verlags-Anstalt, 1916
Wie finanzieren wir den Krieg?, Berlin, Hobbing, 1918
Übergangswirtschaft, Berlin, K. Siegismund, 1918
Die deutsche Tragödie. Der Selbstmord einer Republik, Prag, Orbis Verlag, 1933 ; traduction française 1933, Le Suicide de la République allemande, traduit par André Pierre, Paris, Éditions Rieder
Keith Holz et Wolfgang Schopf, Allemands en exil, Paris 1933-1941 : écrivains, hommes de théâtre, compositeurs, peintres photographiés par Josef Breitenbach, trad. de l'allemand par Nathalie Raoux, Éditions Autrement, 2003 [bilingue]
(de) Klein, Michael, Georg Bernhard. Die politische Haltung des Chefredakteurs der "Vossischen Zeitung" 1918 - 1930, , Frankfurt/M., Berlin, Wien: Peter Lang Vlg, Europäische Hochschulschriften, 1999.
(en) Martin Mauthner: German Writers in French Exile, 1933-1940, Vallentine Mitchell, London 2007, (ISBN978-0-85303-540-4)
(de) Wilhelm Sternfeld, Eva Tiedemann, 1970, Deutsche Exil-Litteratur 1933-1945 deuxième édition augmentée, Heidelberg, Verlag Lambert Schneider.