Une quinzaine de jours après son arrestation, le , dans le cadre du procès de l'ordre du Temple, il avoue sous la pression divers faits reprochés à l'ordre, comme le reniement du Christ lors de la cérémonie de réception[10]. Il réitère ses aveux le 25 octobre à Paris devant une assemblée de clercs, accompagné de ceux d'autre haut dignitaires templiers (notamment ceux de Jacques de Molay)[11].
Le , lui et ses compagnons sont condamnés au cachot à vie par plusieurs cardinaux envoyés par le Saint-Siège, durant un concile à Paris. Clamant son innocence au côté de Jacques de Molay, il est décidé d'allonger le temps de délibérations. Finalement, tous deux étant jugés comme relaps, sont condamnés au bûcher et sont brûlés vif sur l'île aux Juifs en mars 1314[12].
Bibliographie
(en) Jochen Burgtorf, The Central Convent of Hospitallers and Templars : History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Leiden/Boston, Brill, , 761 p. (ISBN978-90-04-16660-8, présentation en ligne).
↑Le commandeur du Lieu-Dieu du Fresne alias l'Hôpital qui apparaît dans une charte en 1283 s'appelle Gaufridus de Charmoy d'après Émile-Guillaume Léonard (en latin)[3] et Godefroy/Geoffroy de Chermont d'après Monsieur le Comte de Toulgoët-Tréanna[4] mais aucun de ces auteurs ne fait référence au dernier commandeur de Normandie et Jochen Burgtorf considère qu'il s'agit probablement d'un autre templier[5].
↑E.G Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale suivie d'un tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, E. Champion, , xv-259, p. 164.
↑Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, vol. III, Tours, impr. de Rouillé-Ladevèze, , p. 139, lire en ligne sur Gallica.